Première
partie - Deuxième
partie
« On
a vu des changements draconiens, des enfants qui se sont épanouis,
des familles qui se sont ouvertes complètement. Et
là, tout d'un coup, on retire un projet qui fonctionne
bien, qui a un succès incroyable. Ça me fait
un peu peur de voir que le milieu va être abandonné. »
- Valérie, agente de
milieu
Une
équipe d'Enjeux vous entraîne cette semaine
dans le quartier de Bordeaux-Cartierville, dans le nord de
Montréal. Le milieu est très défavorisé.
On y retrouve surtout de nouveaux immigrants. Si vous entrez
dans une des écoles de ce quartier, vous croiserez
peut-être un agent de milieu.
Tenir
les enfants occupés
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Valérie,
agente de milieu, avec une famille.
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Il
y a deux ans, les écoles primaires et secondaires du
quartier ont décidé d'engager huit agents de
milieu (un par école). Elles voulaient ainsi attaquer
de front plusieurs « fléaux » :
la violence dans la cour d'école, le manque de motivation
des élèves, la présence de gangs de rue,
la prostitution.
L'agent
de milieu s'occupe des enfants d'immigrants, tout en favorisant
l'intégration des parents. Il sert de courroie de transmission
entre l'école, les parents et le quartier. Il organise
des activités parascolaires pour ces enfants, souvent
laissés à eux-mêmes et désuvrés
en dehors des heures de classe. Il aide les élèves
à faire leurs devoirs, il rencontre les parents. Il
cherche à redonner confiance à des jeunes aux
prises avec de multiples problèmes : la pauvreté,
la solitude, le choc culturel, la barrière de la langue
et, parfois, la fameuse crise de l'adolescence. Mais ce projet-pilote
touche à sa fin. Les agents de milieu risquent de perdre
leur travail d'ici juillet.
Journaliste
: Raphaèle Tschoumy
Réalisateur : Léon Laflamme |
POUR
PLUS D'INFOS
Projet
« Un milieu ouvert sur ses écoles »
Document de la Table de concertation jeunesse Bordeaux-Cartierville
Site du comité de parents du Regroupement 6
Site
de la Commission scolaire de Montréal
CLSC
Bordeaux-Cartierville
Le portail
du quartier Ahunstic
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