Mardi le 24 septembre 2002

LES CHATS D'ENJEUX

< Alain : >
Croyez-vous que la nouvelle médecine passe par les visites à  domicile?

< Claude Castonguay >
Je ne crois pas que ce soit la nouvelle médecine...

< Claude Castonguay >
en fait il y avait anciennement des visites à  domicile...

< Claude Castonguay >
et je crois qu'il y a encore de la place pour cela dans certaines situations...

< Claude Castonguay >
mais lorsque les gens peuvent se rendre en clinique ou au cabinet...

< Claude Castonguay >
avec l'apareillage, le diagnostique peut mieux s'effectuer.

< Alain : >
Quelle est votre position face au reportage ?

< Claude Castonguay >
Je trouve que ce reportage donne une bonne image

< Claude Castonguay >
de la situation difficile que bien des Québécois sont appelés à  vivre à  cause

< Claude Castonguay >
de trops longues attentes.

< Claude Castonguay >
Il donne un aperçu d'une approche qui est celle du désengagement

< Claude Castonguay >
total du régime.

< Bruno >
Je suis Pharmacien a Hamilton. Attendez de voir toutes les nouvelles drogues qui seront bientot disponible sur le marche. Les medicaments biotecnologiques vont couter tres tres cher! Qui va payer?

< Claude Castonguay >
La montée des coûts des médicaments n'est pas un phénomène nouveau...

< Claude Castonguay >
et on cherche partout des moyens à financer en fait

< Claude Castonguay >
l'achat de ces médicaments, et ici au Québec

< Claude Castonguay >
contrairement aux soins hospitaliers et médicaux

< Claude Castonguay >
nous avons un régime privé-public dans lequel les patients sont également amenés à  payer

< Claude Castonguay >
une partie des coûts.

< Nicolas2 >
On parle sans cesse du manque d'argent dans le système de santé, mais est-ce qu'il n'y aurait pas plutôt, à  la base, un manque de capital humain?

< Claude Castonguay >
Je crois qu'il y a un manque d'argent et évidement un manque de médecins et d'infirmières

< Claude Castonguay >
et j'ajouterais qu'il y a une sous-utilisation du personnel professionnel.

< stephane >
Une cohabitation public/prive me semble la solution

< DanMo >
Comme dans les années 70, les policiers répondaient aux Urgences, question de vie ou de mort immédiate et les autres cas étaient référés à  Urgence Santé. Pourquoi ne pas mettre ce système en force avec un ticket modérateur pour éviter les abus.

< Claude Castonguay >
Le problème des abus n'est pas le plus important du système

< Claude Castonguay >
et l'introduction du ticket modérateur

< Claude Castonguay >
accentuerait ce que la majorité des gens semble rejeter...

< Claude Castonguay >
soit un système à  deux vitesses.

< Mazz >
Le modèle Franà§ais m'a semblé un juste et idéal équilibre entre le régime privé et publique. Quels sont les contre-arguments pour implanter un équivalent au Québec?

< Claude Castonguay >
Le régime francais nous démontre qu'il est possible d'avoir

< Claude Castonguay >
une co-existence entre le public et le privé...

< Claude Castonguay >
maintenant il est difficile de transposer d'un pays à  l'autre de tels systèmes...

< Claude Castonguay >
mais il pourrait nous inspirer.

< Dr. Pied >
je dois quitter l'assurance maladie car j'ai une clinique semi-privée ou j'étais payé par l'assurance-maladie et le patient acceptait de payer les frais de clinique or les fonctionnaires de la RAMQ n'aiment pas ceci et a cause de ceci, un autre orthopédiste quittera la RAMQ en janvier 2003

< Jacques >
J'ai été stupéfié d'apprendre qu'un chirurgien spécialiste (par exemple un orthopédiste) ne peut opérer que quelques jours par mois... Il y sà»rement un problème de coordination et à  ce que je sache, cette situation n'est aucunement dénoncée par aucun politicien. Comment voyez-vous la solution à  ce grave problème?

< Claude Castonguay >
Le problème de la sous-utilisation des ressources et du personnel médical

< Claude Castonguay >
est de deux ordres: d'abord le manque de financement public...

< Claude Castonguay >
et aussi je crois que dans notre système public une partie imporante des fonds va au paiement d'une bureaucratie lourde....

< Claude Castonguay >
et des établissements hautement syndiqués où la productivité est loin d'être optimale...

< Claude Castonguay >
c'est là  également qu'une certaine ouverture sur le privé pourrait permettre une meilleure utilisation des ces équipements...

< Claude Castonguay >
et permettre aux orthopédistes ou autres spécialistes de pratiquer à  un niveau beaucoup plus élevé.

< lili >
Bonsoir M. Castonguay et bonsoir à  tous ; voici ma question : les médecins pratiquant au privé privent-ils les gens du systeme public ? Il est facile de penser que les liste d'attente raccourcissent par les gens se faisant soigner au privé, mais ces médecins qui pratiquent au privé, souvent spécialistes, ne privent-ils pas en meme temps les personnes n'ayant pas les moyens financiers en devenant non ou moins disponibles pour le systeme public.....

< Claude Castonguay >
C'est là  où présentement nous avons un régime public avec option pour les médecins de se désengager totalement

< Claude Castonguay >
ce qui pourrait donner lieu s'il y avait un trop nombre de médecins désengagés au problème évoqué...

< Claude Castonguay >
c'est la raison pour laquelle, je crois, on devrait permettre à  certains types de spécialistes de pratiquer sur une base privée

< Claude Castonguay >
en plus de leur pratique au régime public...

< Claude Castonguay >
nous avons vu que plusieurs médecins sont sous-utilisés.

< mister_euh >
Trouvez-vous que les compagnies pharmaceutiques font trop d'argent et s'enrichissent sur le dos des contribuables.

< Claude Castonguay >
Les compagnies pharmaceutiques produisent des médicaments de

< Claude Castonguay >
plus en plus efficaces et les coûts sont évidemment élevés étant donnée la recherche derrière ces médicaments...

< Claude Castonguay >
maintenant, ici au Québec et au Canada nous payons nos médicaments beaucoup moins cher qu'aux États-Unis...

< Claude Castonguay >
pour différentes raisons, mais de ce point de vue, au moins nous avons un avantage sur nos voisins américains.

< jojo >
Devrait-on former d'avantage de médecin?

< Claude Castonguay >
Depuis un an ou deux je crois, le contingentement au niveau de la formation a été révisé

< Claude Castonguay >
et les quatre facultés acceptent maintenant un plus grand nombre d'étudiants...

< Claude Castonguay >
malheureusement il y a un délai assez long avant que ces élèves puissent pratiquer.

< deuz >
la solution est et sera toujours l'argent, on ne peut que se mesurer à  nos voisins du Sud. Pourquoi ne pas augmenter les impôts dans le sens d'une caisse santé. Est-ce pensable...

< Claude Castonguay >
Évidemment une caisse-santé est pensable..

< Claude Castonguay >
mais jusqu'à  quel point voulons-nous que les Québécois soient plus taxés que leurs voisins ontariens?

< gngthegng >
Je crois que la médecine à  2 vitesses est une excellente solution sauf qu'une question demeure, pour moi, en suspend... Les médecins ne seront-ils pas tentés de se tourner vers le privé, délaissant le public et laissant moins d,opportunité de soins aux plus démunis?

< Claude Castonguay >
Réponse de Jean-Claude Burger:

< Claude Castonguay >
aux États-Unis le docteur Reinhardt de Princeton et M. Hayes

< coma >
La première question est quoi pouvons-nous nous payé? Un pace maker à  95 ans, des soins de néo-natalité, des patients en hhémodialisent etc...

< Claude Castonguay >
ont déclaré qu'il faut être très prudent dans la proportion qu'on doit attribuer au privé pour éviter une fuite des médecins vers un secteur

< bert >
la majorité des spécialiste sont plutot SUR-UTILISES;voyez le nombres d'heures

< Claude Castonguay >
plus rentable.

< Maxime >
Pourquoi autres pays dépense autant et ont plus de services a offir... Quel est le problème ?

< Claude Castonguay >
C'est une question très complexe,

< Claude Castonguay >
mais le rapport Clair...

< Claude Castonguay >
a justement proposé toute une série d'améliorations à  notre système pour justement obtenir un rendement

< Claude Castonguay >
qui se compare mieux avec celui obtenu dans d'autres juridictions.

< Melanie MD >
Que pensez-vous de l'instauration du systeme de sante geree par une societe d'etat (comme hydro-Quebec) plutot que geree par des gouvernements qui se succedent en administrant les fonds publiques destines a la sante selon le calendrier electoral? Les Commisions Rochon et Clair proposent des visions a long terme mais j'ai l'impression que le systeme de sante tourne en rond !

< Claude Castonguay >
Il me semble que nous avons beaucoup d'exemple qui nous montrent que les gouvernements ne sont pas des producteurs efficaces de services.

< Claude Castonguay >
En matière d'immigration, d'attribution de numéros d'assurance sociale...

< Claude Castonguay >
on pourrait dissocier les fonctions de planification de définition de politiques...

< Claude Castonguay >
les fonctions gouvernementales de la gestion du système qui serait confiée à  une régie

< Claude Castonguay >
avec un conseil d'administration composé de personnes compétentes et indépendantes du gouvernement.

< Indécis >
Moi je crois qu'avec les coûts croissants de la santé, il faudra regarder les enjeux éthiques et se poser des questions sur le jusqu'o๠nous irons dans nos traitements...Au train o๠nous sommes partis, c'est un gouffre sans fin

< Claude Castonguay >
Malheureusement j'ai bien peur que cela ne se produise pas.

< Claude Castonguay >
De Jean-Claude Burger: aux USA, on a tenté de faire administrer par des HMOs pendant deux ans

< Claude Castonguay >
ce fut un échec. Au bout de deux ans, on a redonné le tout au public.

< ricc >
Lorsqu'on pense à  l'impact du privé sur notre système...est-il légitime de faire un parallèle avec ce qu'on observe sur le plan social dans les cas de placement pour des patients avec un Dx de démence alzheimer o๠tant et aussi longtemps que cette clientèle conserve une certaine autonomie , on les accepte au privé alors que des que le patient devient plus lourd on se tourne rapidement vers le public. N'y a-t-il pas ce risque que le privé ne cherche qu'à  privilégier des clientèles moins lourde, moins à  risuqe

< Claude Castonguay >
Aucun système n'est à  l'épreuve de risque que des personnes essayent de les détourner de leurs objectifs...

< Claude Castonguay >
par contre, nous avons pu prendre connaissance d'une situation contraire à  celle que vous exposez...

< Claude Castonguay >
soit celle de la clinique Actuel du Dr Réjean Thomas...

< Claude Castonguay >
où le CLSC, dès qu'il a un cas un peu lourd, le réfère à  la clinique du Dr. Thomas.

< Claude Castonguay >
Et ce n'est pas une exception.

< Claude Castonguay >
Les CLSC ont je crois fait la démonstration et la population a vite réalisé qu'elle fait mieux d'aller soit à  l'hôpital soit en clinique plutôt qu'au CLSC.

< Mel >
Bonsoir, que pensez-vous de forcer les médecins à  effectuer des visites à  domiciles pour 25% de leurs patients (je suis étudiante)

< Claude Castonguay >
Je ne crois pas que ce soit une solution et qu'on doive utiliser la méthode forte avec les médecins.

< Claude Castonguay >
De toutes manières, le type de patient peut différer d'un médecin à  l'autre.

< coma >
que pouvons-nous nous payé? des soins comme l'hémodialyse à  85 ans, des pace-maker à  100 ans..quand poserons-nous la question, c'est quoi qu'on peut se payer?

< Max >
Pensez-vous que confier la gestion des hôpitaux à  des sociétés privés avec bonis à  la performance permettrait une meilleure gestion. Travaillant moi-màªme dans le milieu hospitalier, à§a ne pourrait àªtre pire selon moi en terme d'efficacité.

< Clio >
Il y avait, M. Castonguay, au moment de l'introduction de ce régime public au Québec dont vous avez été un des artisans un * impératif * de bien etre collectif ^ Croyez vous sincèrement que des intérets psivés poursuivront dans cette meme logique et dans l'intéret de tous

< Claude Castonguay >
Nous devons maintenir notre système public...

< Dr. Pied >
le quebec s'est tellement bureucratiser avec les régies régionales qui coutent une fortune au quebec en soins de santé; la france qui est en tete de liste de l'efficacité a plus d'hopitaux et moins de régies régionales

< Claude Castonguay >
mais devant l'évidence qu'il ne peut satisfaire tous les besoins, nous devons le compléter par un apport du privé.

< bill >
On nous dit qu'il y a déjà  un manque de médecin au pays et que l'équilibre pour les services à  donner entre les régions et les grands centres est difficile à  atteindre. Avec un service ( publique-privé) n'est-il pas dangereux qu'il y ait concentration dans certains domaine de médecine , qui accenturait le problème.

< stvblngr >
Privé peut-être, mais réglementé...

< janthe >
C'est parce que le gouvernement n'a pas donné les moyens financiers aux CLSC

< Claude Castonguay >
De M. Burger: dans le reportage, la clinique de Malone, est située très loin des centres

< Claude Castonguay >
et est aussi bien équipée que les grandes cliniques de Montréal.

< Mazz >
Lles gouvernements devraient se restreindrent à  l'élaboration de politiques, et laisser l'implantation de ces dernières à  des sociétés d'état - ces dernières devant s'auto-financer, mais sans pour autant sombrer dans la profitabilité qui trop souvent fait passer l'aspect pécunier avant la dimension humaine. Croyez-vous qu'il soit possible de créer une société d'état en Santé qui puisse s'auto-financer (avec la participation du privé, des pharmaceutiques, et des 'clients')?

< Claude Castonguay >
Je crois que le financement de la santé va toujours exiger que l'État en finance la plus grande partie

< snowbert600 >
un apport du privé serait tout a fait logique; encore faudrait-il qu'il ne soit pas en competition avec le public, et vice-versa

< bongoman >
Je crois que le système suédois, allemand ou français démontre un très bel exempte du système privé/public

< Claude Castonguay >
étant donné l'ampleur des coûts ce qui n'empêche pas de retenir l'idée d'une régie ou société d'État

< Claude Castonguay >
pour gérer le système de production de soins.

< ricc >
Cet apport du privé..vous le voyez important.......? Souscrivez-vous aux propositions obligeant les médecins à  assurer des services publics avant de donner des servives privés ( souvent perà§us à  tort ou à  raison plus lucratifs0 ?

< Claude Castonguay >
Je vois deux ordres de participation du privé qui pourraient être plus importants:

< Claude Castonguay >
on devrait encourager les médecins à  former des cliniques beaucoup plus efficaces et offrant

< Claude Castonguay >
une gamme de soins plus élargie.

< Claude Castonguay >
Et en maintenant la gratuité des soins pour ces patients dans ces cliniques, au delà  de cette première

< Claude Castonguay >
dimension, il y a celle d'avoir une certaine ouverture pour certains médecins et praticiens au delà  de leur

< Claude Castonguay >
pratique dans le système public...donc à  ce niveau c'est une ouverture bien contrôlée et réglementée.

< Claude Castonguay >
de plus, je crois que le privé pourrait jouer un rôle beaucoup plus grand dans le développement de ressources d'hébergement...

< Claude Castonguay >
pour lespersonnes en réadaptation ou nécéssitant des soins de moyenne ou

< Claude Castonguay >
longue durée.

< Max >
Avec les derniers évènements, il semblerait que plusieurs médecins pensent sérieusement à  quitter le Québec. Cela aggraverait bien sàur la pénurie. Que proposez-vous pour garder les médecins au Québec?

< coma >
les patients les plus défavorisés et les plus difficiles à  bien localiser sont ceux avec perte d'autonomie et problèmes mentaux, on a sorti beaucoup de ces patients des institutions mais ils reviennent dans les hopitaux continuellement, et pour longtemps souvent car il y a un grand vide pour les patients qui ont des problèmes mentaux...

< Claude Castonguay >
Les pistes de solution sont nombreuses à  mon avis...

< Claude Castonguay >
d'abord il me semble que l'acent doit être placé non sur la coercition...

< yahou >
Je pense que c est une tactique de la part de notre système.En faisant attendre les gens, ils doivent prolonger leur séjour à  l hôpital car leur maladie se complique, cela coà»te très cher pour ce qui au départ devait se faire à  la clinique externe . Commenà§ons par régler ce problème et nous économiserons . Le besoin du système privé sera moins criant.

< Claude Castonguay >
mais sur la valorisation,

< Claude Castonguay >
la motivation et la liberté d'exercice...

< Claude Castonguay >
on devrait aider les médecins à  organiser des cliniques effices offrant une gamme élargie de services....

< Claude Castonguay >
et on devrait au besoin leur accorder les crédits d'impôts pour les investissements qu'ils pourraient faire dans les cliniques.

< Oxazepam >
J'ai une question par rapport au manque de médecin en région. Il manque très rarement de pharmacies en régions. Dès qu'il y a de l'argent à  faire quelque part, les pharmaciens s'y rendent. Y aurait-il un moyen d'inciter les médecins à  aller là  o๠on a besoin d'eux? S'il y avait une plus grande différence de salaire, est-ce que à§a pourrait régler le problème?

< Claude Castonguay >
Présentement les médecins reçoivent des primes d'éloignement pour pratiquer en région

< Claude Castonguay >
et les nouveaux médecins qui pratiquent dans les grands centres bsont pénalisés

< Claude Castonguay >
ils recoivent moins que les autres.

< Claude Castonguay >
Malgré tout, le problème des régions n'est pas résolu.

< Claude Castonguay >
C'est une question qui déborde la simple dimension de leur rémunération.

< Furies >
En plus des médecins, il y a une pénurie d'infirmières. J'étudie présentement en soins infirmiers et plus à§a va plus nous avons de responsabilités à  assumer vu cette pénurie et celle des médecins. Je trouve drôle que plusieurs infirmières aillent travailler à  l'extérieur du pays comme en suisse.... j'en connais quelques unes qui sont là -bas... ne devrions nous pas faire quelque chose pour les garder ici....

< Claude Castonguay >
Évidemment et aussi bien pour les médecins que pour les infirmières..

< Claude Castonguay >
les populations dans les régions peuvent prendre des initiatives pour ajouter à  l'attrait de vivre en région....

< Claude Castonguay >
certaines municipalités ont décidé d'agir avec des résultats intéressants.

< Claude Castonguay >
Il ne faut pas toujours compter sur le gouvernement pour tout régler.

< Tommy >
Votre opinion sur le fédéral qui refuse d'entendre parler d'un système de santé qui donnerait plus de place au privé...?

< Claude Castonguay >
Le gouvernement a demandé à  M. Romanow d'étudier la queston et celu-ci fera

< serénité >
Il est regrettable que les médecins et le gouvernement assistés par d'autres personnes qualifiées ne soient pas capables d'implanter un système de santé plus adéquat. L'argent toujours l'argent, c'est la motivation principale. C'est dommage.

< Claude Castonguay >
rapport en novembre. Il me semble prématuré de conclure que la porte est complément fermée à  ce niveau.

< jak >
je crois bien que le médecin à  domicile fait partie de la solution,avec du bon équipement portatif.

< ensanté >
Élargissement de la gamme des services, développement des ressources d'hébergement... cela revient à  se donner le choix, le choix d'obtenir un service personnalisé en santé qui s'appuie sur le système de santé publique pour lequel on paie et qui s'appuirait sur des ressources financières additionnelles qui reviennent à  la décision des individus. Avoir des choix c'est important en santé comme dans tout autre domaine. Les possibilités en santé s'étendent de plus en plus et on sent que le système ne peut plus tous les supportéer. Que pensez-vous de ce droit au choix?

< Claude Castonguay >
Je crois que le droit aux services de santé est un droit fondamental

< Claude Castonguay >
et que présentement on ignore trop souvent dans la discussion sur notre système

< Claude Castonguay >
le fait que ce droit demeure souvent théorique lorsqu'ils attendent parfois des mois pour des soins que leur état

< Claude Castonguay >
requiert.

< coma >
y aurait-il un controle possible sur le cout des équipements et des médicaments? il me semble que l'indusrie pharmaceutique est très gourmante??

< Claude Castonguay >
L'industrie est peut-être gourmande mais elle est aussi très mobile et dès que l'environnement

< Max >
Selon mes données, les médecins aux Québec sont payés 50% de moins que la moyenne canadienne alors je ne suis pas sà»r qu'ils restent ici pour l'argent...

< Claude Castonguay >
devient trop contraignant, il est très simple de déménager ses laboratoires et les gouvernemens tentent de les attirer

< Claude Castonguay >
alors le maintient entre un certain contrôle et la rétention des compagnies est un exercice difficile.

< Pierre >
Est-ce que le problème véritable est l'argent ou l'administration trop lourde du système?

< Claude Castonguay >
Je crois que nous pourrions obtenir plus pour les sommes investies dans le système de santé...

< Mathieul >
l'industrie pharmaceutique ? d'un côté, on leur donne des subventions plein les poches pour faire de la recherche, et de l'autre côté, elle nous font payer le prix fort pour les médicaments... à§a revient à  dire qu'on se fait f...

< Claude Castonguay >
mais je crois que des sommes additionnelles sont requises.

< Claude Castonguay >
À titre d'exemple: nos infirmières et nos médecins sont loin d'être les mieux payés.

< Dr. Pied >
il y a 2 ans que j'attend de mon hopital un nouveau moteur additionnel pour ne pas me bruler les mains au début de chaque cas,(stérilisation) les budgets étaient acceptés. mais rein depuis... réponse Le fédéral n'a pas remis au quebec les sommes promises pour les équipements...c'est innacceptable et les patients doivent en etre informés

< Claude Castonguay >
Il y a bien des hôpitaux où les équipements sont désuets.

< Claude Castonguay >
On peut dire qu'il faut ajouter des ressources.

< evets >
et si on commencait par les administrations d`hopitaux ? il y a là  une sérieuse perte d`argent et d`efforts. que pensez-vous de laisser le privé de gérer les hopitaux ?

< Claude Castonguay >
Je pense qu'il pourrait être intéressant de confier la gestion d'un ou deux hôpitaux à  des intérêts privés

< Claude Castonguay >
pour fins de comparaison....

< Claude Castonguay >
avant d'aller plus loin.


< snowbert600 >
L,administration su système en entier est à  revoir.

< Pierre >
Il me semble que l'on assiste au résultat d'un exercice financier qui voulait il ya quelques années que le québec réduise ses dépenses d'état dans tous les domaine, surtout la santé, et que nous sommes passés dans le déséquilibre que nous vivons pour une question de cote de moody's sur les obligations du québec.

< stvblngr >
Aujourd'hui, a-t-on plus ou moins de ressources (lits/1000 habitants , médecin/1000 habitants)

< Claude Castonguay >
Avec le programme de etraite anticipée

< Claude Castonguay >
le nombre de médecin par habitant a baissé

< Claude Castonguay >
le nombre de lits pour soins aigus a aussi diminué

< Claude Castonguay >
par contre nos hôpitaux sont dotés de plus en plus d'équipement sophistiqués.

< evets >
on parle beaucoup de la bureaucratie mais on doit aussi avoir le courage d`encadrer certaines pratiques des médecins ....et surtout de regarder du coté des utilisateurs. ne doit-on pas mettre aussi ces deux autres importants acteurs sous les réflecteurs ?

< Pierre >
Comme je le disais plus haut, pourquoi a-ton senti le besoin d'offrir des retraites anticipées à  des médecins si on en avais pas assez,?

< ensanté >
Bien gérer une entreprise ou une organisation publique est un facteur crucial pour le succès. La gestion est à  revoir et surtout la gouvernance. De dire que le secteur privé gère mieux ou gouverne mieux c'est gratuit comme affirmation. Surtout devant les scandales corporatifs aux É.U.

< Claude Castonguay >
Si vous vous souvenez, c'était dans le cadre de l'exercice de réduction des dépenses publiques

< Claude Castonguay >
pour réduire le déficit.

< chose >
En conclusion qu elle est votre solution Ultime?

< Claude Castonguay >
Il n'y en pas d'ultime

< Claude Castonguay >
c'est un problème complexe qui demandera du doigté.

< laurence >
J'aimerais tout simplement avoir votre avis .... selon vous, le Québec sortira-t-il de la crise en santé avant que les poules aillent des dents? ;)

< Dr. Pied >
merci M Castonguay

 


 
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