Vers l'an 1000, le pape Sylvestre II a mis tout le poids de son
autorité pour faire reconnaître ce système,
non sans peine.
Selon Georges Ifrah, il a été très mal accueilli
par ses pairs, car le conservatisme de l'Europe faisait que les
chiffres romains constituaient pour eux les piliers de la civilisation
dont ils étaient les héritiers. Se considérant
les fidèles héritiers de la tradition de César,
ils ne pouvaient utiliser d'autre chose que les chiffres grecs
ou les chiffres romains.