Lorsqu'un tremblement de terre, un glissement de terrain ou une
éruption volcanique se produit dans l'océan, le mouvement
de la croûte terrestre peut provoquer la formation de vagues
de fond gigantesques, qui déferlent sur les côtes.
L'ensemble de ces phénomènes porte le nom de tsunami,
mot japonais qui signifie « vague de port ».
L'océan
Pacifique y est particulièrement vulnérable, à
cause de l'activité de la croûte terrestre dans cette
région. En
décembre 2004, le tsunami le plus meurtrier de l'histoire
a fait près de 300 000 victimes en Indonésie, au Sri
Lanka, en Inde et en Thaïlande. Au 20e siècle, le Japon,
les Philippines, le Chili et l'île d'Hawaï ont aussi
eu leur lot de victimes et de dommages matériels.
En
2000, des scientifiques font une découverte inquiétante.
Selon leurs calculs, tout le littoral est-américain pourrait
être dévasté par un « mégatsunami ».
Personne ne porte vraiment attention à cette découverte.
Pourtant, les spécialistes prédisent que les dommages
que provoquerait un mégatsunami sur la côte Atlantique
seraient sans précédent. Des centaines de kilomètres
seraient inondés par une vague de plusieurs centaines de
mètres de hauteur, voyageant à une vitesse de 800 km/h.
Les pertes économiques pourraient se chiffrer à des
milliards de dollars. Mais surtout, si personne ne réagit,
ce sont des centaines de milliers de vies qui seraient perdues.
Pour prévenir, il faut y croire. Pour y croire, il faut comprendre.
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