Ce mois-ci a eu lieu la 23e session de l'Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones à New York. Lors de ce rassemblement annuel, plus de 2000 personnes de partout sur la planète se sont réunies pour discuter de plusieurs priorités pour les peuples autochtones. Pour en parler, on reçoit Marie-Laure Josselin, journaliste à Espaces autochtones, ainsi que Véronik Picard, consultante et représentante jeunesse pour l'Assemblée des Premières Nations, qui y a participé.
Selon les invitées, la voix des jeunes et l’autodétermination des peuples autochtones ont été les principaux enjeux traités cette année.
« On le ressentait que c’est vraiment important de reconnaître que les peuples autochtones sont des peuples souverains, ont leur propre gouvernement, et donc, ne peuvent pas s'asseoir aux Nations unies en tant qu’organisation autochtone. »
Dans cette entrevue, Marie-Laure Josselin parle d’un enjeu important soulevé par les Abénakis d’ici à l’ONU. Véronik Picard explique aussi les raisons pour lesquelles elle accorde de l’importance à la préservation des semences ancestrales.