L’UdeS assure que la communication est bonne avec les membres du campement propalestinien
Le campement est installé près du pavillon multifonctionnel de l'Université de Sherbrooke depuis le 13 mai. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Emy Lafortune
L'Université de Sherbrooke assure que la communication est bonne avec le groupe à l'origine du campement propalestinien établi sur le campus depuis lundi.
Lundi, une dizaine de tentes ont été installées par une quinzaine de personnes à proximité du pavillon multifonctionnel en signe de solidarité avec le peuple palestinien et avec les autres campements universitaires installés en appui à cette cause.
Mardi, les manifestants ont précisé qu’ils ont l'intention de rester tant et aussi longtemps qu'ils le jugeront nécessaire pour que l'Université réponde à leurs demandes.
Selon le directeur général du Service de la mobilité, de la sécurité et de la prévention à l'Université de Sherbrooke, Charles Vincent, les membres du groupe collaborent bien avec le personnel du campus et le mouvement sera toléré tant qu’il respectera les règles de cet établissement d’enseignement supérieur.
On est en discussions avec les étudiants depuis le jour 1 de leur installation, en début de semaine. Je peux vous dire qu'on a un très bon contact avec eux, ça se passe bien. On a établi un cadre pour assurer la logistique et la sécurité sur le site, dans le campement, d'abord pour la sécurité des étudiants eux-mêmes, mais aussi pour assurer une cohabitation harmonieuse avec le reste de la communauté
, a-t-il souligné au micro de Par ici l’info.
Ce cadre réglementaire inclut notamment le fait de ne pas nuire aux activités de l'Université, de ne pas nuire à la circulation des personnes, de garder l'accès au campement ouvert [...] pour des [motifs] de sécurité [et] de préserver la salubrité
.
Les étudiants ont intégré le cadre et vivent avec : on collabore avec eux. Il y avait des petits enjeux de sécurité incendie en lien avec des équipements de camping. On est allés leur donner des balises, ils se sont équipés d'un extincteur. Ils avaient installé une bâche sur des installations et c’était un peu précaire, on a trouvé des solutions avec eux
, a indiqué Charles Vincent à titre d'exemples.
Par ailleurs, l’Université n’a pas imposé de date limite à laquelle les étudiants devront plier bagage.
On est un monde qui valorise la liberté d'expression. On dit : tant que ça se fait dans un cadre, tant que l'environnement est sécuritaire, tant qu’ils respectent les règles, puis tant qu’ils n’entravent pas la continuité des activités [...], on leur permet d'exercer leur liberté d'expression.
Seuls les étudiants de l'Université de Sherbrooke peuvent camper sur place, mais d'autres manifestants peuvent se joindre à eux le jour, a-t-il également précisé.
