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Les icebergs se font rares cette année à Terre-Neuve-et-Labrador

Image aérienne d'un iceberg.

Un iceberg photographié en juin 2023 à Western Bay, à Terre-Neuve-et-Labrador.

Photo : Radio-Canada / Danny Arsenault/CBC News

Radio-Canada

Les icebergs qui font la renommée de Terre-Neuve-et-Labrador sont beaucoup moins nombreux et plus petits cette année, et la banquise est plus morcelée.

L’organisme C-Core étudie les conditions des glaces depuis des décennies à l’aide de données recueillies par des satellites. Ces données alimentent le site web IcebergFinder.com, qui appartient au gouvernement provincial et qui illustre l’importance des icebergs pour le tourisme dans la province.

Des touristes sur un canot pneumatique devant un iceberg.

Des touristes observent un iceberg de près dans la baie de Bonavista, à Terre-Neuve, en juin 2019.

Photo : La Presse canadienne / Paul Daly

L'influence d'El Niño

Des Power, vice-président de C-Core, avance deux raisons qui expliquent le faible nombre d’icebergs cette année.

La façon dont les choses se présentent au printemps dépend beaucoup de ce qui se passe pendant l’hiver. Si l’hiver est froid, il y a beaucoup de glace. Il y a eu le phénomène El Niño cet hiver. Cela signifie que les températures sont plus élevées que la normale. Par conséquent, la glace est plus mince, nous voyons moins d’icebergs et ils sont plus petits, explique Des Power, ajoutant que les icebergs fondent avant d’arriver à Saint-Jean.

Poursuivant son explication, M. Power affirme que les changements climatiques jouent aussi un rôle important.

Nous voyons depuis une vingtaine d’années une diminution constante de la banquise et du nombre et de la taille des icebergs qui dérivent jusqu’ici. Les changements climatiques sont graduels. Vous aurez tout le temps des années extrêmes. C’est une année extrême vers le bas, indique M. Power.

Des Power est assis sur le coin d'un bureau devant des écrans montrant des photos de la banquise.

Des Power, vice-président de C-Core, explique pourquoi on voit peu d'icebergs à Terre-Neuve au printemps de 2024.

Photo : Radio-Canada

Un phénomène cyclique

Il n’y a aucun doute que nous aurons des années avec beaucoup, beaucoup d’icebergs et de banquises. C’est cyclique. Le meilleur moyen de comprendre les changements est d’examiner des données recueillies sur des décennies.

Comparativement à 2023, la banquise brille par son absence ce printemps près de la côte du Labrador. Les icebergs seront-ils toujours présents à Terre-Neuve à l’avenir?

Nous sortons du cycle d’El Niño maintenant. L’hiver prochain sera vraisemblablement plus froid. Nous nous attendons à plus de banquises durant l’hiver et au printemps, mais nous devons attendre pour voir ce qu’il en sera, conclut Des Power.

D’après un reportage de Zach Goudie, de CBC

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