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A. McDougall ne se représentera pas à la mairie de la Municipalité régionale du Cap-Breton

La mairesse lors d'une rencontre du conseil.

La mairesse de la Municipalité régionale du Cap-Breton (MRCB), Amanda McDougall, a été la cible de harcèlement et de menaces pendant son mandat.

Photo : Radio-Canada / Erin Pottie

Radio-Canada

La mairesse de la Municipalité régionale du Cap-Breton (MRCB), Amanda McDougall, ne présentera pas sa candidature aux prochaines élections municipales, prévues en octobre prochain.

Elle en a fait l’annonce jeudi au moyen d’un communiqué et d’une vidéo sur les réseaux sociaux.

Amanda McDougall a été élue pour la première fois en 2016 comme conseillère du District 8 de la deuxième plus grande municipalité en Nouvelle-Écosse. Elle est ensuite devenue la première femme élue à la mairie de la MRCB, en 2020.

Ces quatre années ont été très exigeantes mais pleines de succès, a-t-elle commenté en entrevue avec CBC.

Pendant son mandat, Amanda McDougall a notamment eu à gérer deux urgences climatiques, soit l’ouragan Fiona et la tempête de neige de février 2024, qui a laissé 150 centimètres de neige au sol à Sydney. L’une de ses grandes fiertés est d’avoir obtenu un financement de plus d’un million de dollars pour aider la Municipalité à faire face aux prochaines catastrophes, indique le communiqué.

Amanda McDougall délaisse la politique municipale pour se consacrer à sa famille. Mon fils est né moins d’un mois après mon entrée en fonction. Je suis reconnaissante d’avoir pu l’emmener avec moi lors de ses premiers jours, mais les enfants grandissent vite et ma priorité est d’être aux côtés de mes fils pendant qu’ils grandissent, écrit-elle.

Des menaces et du harcèlement

L’une des raisons pour lesquelles l'élue délaisse la vie politique est le harcèlement dont elle a été victime. Elle a été la cible d'insultes et de menaces qui ont miné son moral. Certaines personnes ont même utilisé la trisomie 21 de son fils de trois ans, Emmett, comme moyen de l’attaquer.

J’ai des collègues qui ont été attaqués et menacés personnellement. Ça a été mon cas. J'ai dû faire intervenir la police pour des raisons aussi bêtes que des ordures qui n'avaient pas été ramassées.

Le fait d’être une femme en politique a ajouté de la pression sur ses épaules, a-t-elle fait remarquer. Elle l’a surtout sentie lorsqu’elle a quitté son rôle de conseillère pour endosser celui de mairesse.

J'ai dû faire mes preuves bien plus que n'importe quel homme avant moi. C'était difficile. [...] Si je voulais qu'on reconnaisse mes réussites, il fallait que ce soit vraiment exceptionnel. Si je faisais quelque chose qui suscitait des critiques, elles étaient plus dures que tout ce que j'avais vu auparavant.

Malgré les difficultés, Amanda McDougall se souviendra de son mandat avec fierté.

Ce dont je suis le plus fière, c'est d’avoir été la première femme mairesse, dit-elle.

Les femmes doivent occuper ces postes. C'est difficile, mais c’est important que ce soit fait.

Avec les informations de Kyle Moore, CBC

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