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Daniel Champagne souhaite protéger les élus sans « créer un mur » avec les citoyens

Un homme est debout devant un micro lors d'une conférence de presse.

Le maire de Gatineau, Daniel Champagne (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Benoit Roussel

Radio-Canada

Le maire de Gatineau, Daniel Champagne, a offert une présentation à l’Assemblée nationale du Québec mercredi à l’occasion des travaux préparatoires du projet de loi 57, qui a pour but de protéger les élus contre les menaces et le harcèlement.

M. Champagne, qui a pris la relève de France Bélisle après sa démission et qui cédera sa place à une autre personne au terme de l’élection du 9 juin, a tenu à apporter une nuance importante.

C’est important de ne pas créer une perception [selon laquelle on désire] museler les citoyens. C’est fondamental, a-t-il rappelé au micro de l’émission Les matins d’ici, jeudi.

Avec le projet de loi 57, déposé le 10 avril par le gouvernement du Québec, les contrevenants s'exposeront à une amende pouvant aller jusqu'à 1500 $.

Des gens sont assis autour d'une grande table devant le logo de la Ville de Gatineau.

Les élus de la Ville de Gatineau sont réunis autour de la table du comité plénier. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Patrick Foucault

Élu pour la première fois comme conseiller municipal en 2013, Daniel Champagne affirme qu’il n’a jamais senti le besoin de punir un citoyen s’il en avait eu les moyens.

En 10 ans à la présidence du conseil municipal, à aucun moment je n’ai eu besoin de remettre un constat d’infraction ou d'amende à qui que ce soit, a raconté M. Champagne, qui a déjà annoncé qu’il ne briguera pas un quatrième mandat.

Pour être certain de ne pas créer un mur entre les élus et les citoyens, je ne veux pas que ce soit les élus qui portent le jugement, a-t-il dit.

D’aucune façon il ne faut créer une perception [selon laquelle] il pourrait y avoir une résistance, a-t-il dit d’un ton convaincant.

Ailleurs au Québec, certaines municipalités ont adopté des règlements pour encadrer les périodes de questions. À Val-des-Monts, les élus ont envisagé cette possibilité avant de la mettre sur la glace.

Imposer toute forme de restrictions ne me convient pas. Le citoyen vit quotidiennement les décisions du conseil municipal. Ça peut devenir émotif et il faut lui permettre d’être émotif. [...] On siège une fois par mois. Si la période de questions dure deux heures, eh bien, ça va prendre deux heures.

Un homme lève la main lors d'un conseil municipal à Gatineau.

À Val-des-Monts, en Outaouais, certaines périodes de questions ont été tendues entre les citoyens et les élus. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Maude Ouellet

Offrir des formations

Dans son message aux élus provinciaux, Daniel Champagne a plaidé en faveur de l’imposition de trois formations de base obligatoires pour les membres d’un conseil municipal tout en valorisant la formation continue pendant la totalité de leur mandat.

Le maire de la ville de Gatineau souhaite que ces formations parlent d’éthique, de lobbyisme et des responsabilités d’un conseil municipal. À Gatineau, la Ville offre déjà une série de formations aux nouveaux élus.

Selon moi, la plus importante est celle qui porte sur le rôle des élus, qui doivent comprendre où ils peuvent aller et où ils ne peuvent pas aller. Ils doivent aussi comprendre le rôle de l’administration [municipale].

Avec les informations de Patrick Foucault

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