Des accusations contre un quatrième jeune en lien avec la mort de Ahmad Al Marrach
La police sur la scène de l'homicide du jeune Ahmad Maher Al Marrach , le 22 avril 2024 près du centre commercial d'Halifax, en Nouvelle-Écosse.
Photo : CBC / Dave Laughlin
Les enquêteurs de la Division intégrée des enquêtes criminelles ont arrêté un quatrième jeune en lien avec l'homicide de Ahmad Maher Al Marrach.
Le jeune accusé de 16 ans doit comparaître jeudi devant le tribunal de la jeunesse d'Halifax pour faire face à un chef d'accusation de meurtre au deuxième degré.
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Le 22 avril, la police a répondu à un appel qui faisait état d'une personne blessée dans le stationnement du centre commercial d’Halifax sur la rue Mumford.
Ils ont trouvé Ahmad Maher Al Marrach, 16 ans, et l'ont envoyé à l'hôpital où il est mort de ses blessures.
Ahmad Al Marrach et sa famille sont arrivés au Canada de la Syrie en tant que réfugiés il y a huit ans. Il fréquentait l'école secondaire Citadel.
Photo : Gracieuseté de la famille Al Marrach
Plus tard dans la journée, les policiers ont arrêté deux jeunes de 16 ans qui ont ensuite été relâchés sans inculpation dans le cadre de l'enquête sur l'homicide.
Maintenant ces deux jeunes sont accusé de meurtre de même que deux jeunes de 14 ans également identifiés tôt dans l’enquête
Les adolescents accusés du meurtre du jeune réfugié syrien Ahmad Maher Al Marrach ont comparu au tribunal de la jeunesse d'Halifax.
Photo : Radio-Canada
Le garçon et la fille de 14 ans ont comparu devant le tribunal séparément le vendredi 26 avril. Par l'intermédiaire de leur avocat de l'aide juridique, ils ont accepté de rester en détention jusqu'à leur retour au tribunal dans deux semaines.
Aucun des deux adolescents ne peut être identifié en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Le procureur de la Couronne, Terry Nickerson, a fait savoir que si les deux étaient reconnus coupables, il tenterait de les faire condamner comme des adultes, ce qui signifie qu'ils pourraient faire face à une peine plus sévère que celle autorisée par la loi sur la jeunesse.
Le premier accusé de 16 ans a comparu lundi et le deuxième doit comparaître le jeudi 2 mai.