•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Écoles fermées à Halifax : toutes de fausses menaces

Un parent au téléphone sur un stationnement devant l'école Beaubassin. Au fond, des enfants embarquent dans des autobus scolaires.

Des parents sont venus à la sortie de l'école Beaubassin lundi pour récupérer leur enfant. C'est là que les élèves du Sommet se sont réfugiés après que l'établissement ait reçu une alerte à la bombe.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Villeneuve

Radio-Canada

Les services policiers d'Halifax ont répondu à sept incidents de menaces visant des écoles en avril. Tous se sont révélés infondés.

C’est ce qu’a détaillé le porte-parole de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le caporal Guillaume Tremblay, en entrevue avec CBC au milieu d’une semaine occupée.

Mardi seulement, trois écoles de la commission scolaire Halifax Regional Centre for Education (HRCE) ont renvoyé leurs élèves à la maison plus tôt que prévu en raison de menaces écrites sur du papier ou dans les salles de bain. La veille, les écoles secondaires Halifax West et Millwood ont fermé pour la même raison, et les élèves de l’école secondaire du Sommet ont été évacués à cause d’une alerte à la bombe.

Chaque fois que ces incidents surviennent, une unité intégrée composée de membres de la GRC et de la police régionale d'Halifax déclenche une enquête, explique le caporal Tremblay. Ces enquêtes exigent beaucoup de ressources, ce qui empêche les corps policiers de les consacrer à d’autres dossiers.

 C’est un gros problème , affirme le porte-parole de la police d’Halifax, John MacLeod.

 Si quelqu’un d’autre appelle le 911 et que nos ressources ne sont pas disponibles parce qu’elles sont utilisées ailleurs, c’est problématique , a-t-il détaillé.

Dans le cas d’alertes à la bombe, une unité de neutralisation des explosifs est souvent appelée sur place, ajoute-t-il.

Le HRCE appelle au calme

Le directeur général du HRCE, Steve Gallagher, a refusé la demande d’entrevue de CBC.

Dans un message envoyé aux familles des élèves mardi soir, M. Gallagher écrit que les écoles du HRCE ont reçu de nombreuses fausses alertes à la bombe pendant le mois d’avril. Certaines ont été signalées par appel anonyme.

Même si ces menaces sont fausses, elles ont été  incroyablement dérangeantes et ont interrompu l’apprentissage de milliers d’élèves.

Ces incidents  créent de la peur, de l’anxiété et de l’inquiétude, écrit-il.

La commission scolaire demande aux parents de parler avec leur enfant de la gravité des fausses menaces. Le personnel en a aussi discuté avec les élèves à l’école mercredi.

Selon Guillaume Tremblay, une personne qui profère de fausses menaces peut être accusée de méfait public.

Les personnes doivent donc être très prudentes, car si elles font de fausses déclarations avec l’intention de tromper un agent de la paix, elles commettent un acte criminel.

Avec les informations d'Aly Thompson, CBC

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre ICI Acadie

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Acadie.