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La lumière nocturne de Trois-Rivières à l’étude

La rue des Ursulines déserte pendant la nuit.

Des voitures vont circuler à Trois-Rivières afin de cartographier les sources de lumière artificielle.

Photo : Radio-Canada / Josée Ducharme

Des chercheurs de l’Université de Sherbrooke vont arpenter les rues de Trois-Rivières pendant la nuit, à la recherche des sources importantes de lumière artificielle qui pourraient être nocives pour la santé.

Martin Aubé et son équipe de chercheurs sont à la recherche des secteurs les plus éclairés de Trois-Rivières et de Québec pendant la nuit.

À l’aide de voitures équipées de capteurs de lumière, ils parcourent les routes des deux villes à la recherche de sources de lumière afin de bâtir une cartographie selon l'éclairage nocturne.

On a développé un appareil qui s'installe sur le toit de la voiture, ça ressemble un peu au fameux Google Street View [...] donc on place ça sur le toit de la voiture, ça mesure la quantité de lumière, ça mesure aussi la couleur de la lumière, dit-il.

On se promène avec la voiture dans les rues, puis tout au long du parcours l'appareil mesure la lumière, mais aussi la position avec un GPS là donc ça permet de créer une carte de l'impact à travers la région qu'on a sillonné, ajoute-t-il.

L’objectif de la recherche est de déceler la présence de lumière qui peut être néfaste, puisque ce ne sont pas toutes les sortes de lumières nocturnes qui sont mauvaises pour la santé selon lui.

On décortique la lumière en trois composantes, le bleu, le rouge et le vert. Donc ça nous donne une bonne information sur le le potentiel de danger si on veut ou de risque associé à cette lumière-là, dit-il.

Il explique que la documentation des sources lumineuses peut avoir de l’incidence sur la santé, puisque la lumière peut affecter les cancers qui dépendent de facteurs hormonaux comme le cancer du sein, cancer de la prostate et le cancer colorectal.

Avec les études qu'on a menées entre autres en Espagne, c'est qu'il y a une augmentation de l'occurrence de ces cancers-là lorsque la lumière blanche se trouve dans les rues où les résidents habitent, indique-t-il.

Ce projet de recherche a d’abord été lancé après un questionnement d’un citoyen, qui pourrait par la suite être porté aux décideurs politiques dans l’objectif de créer une réglementation pour réduire la pollution lumineuse.

D'après une entrevue à l'émission En direct

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