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ArchivesLe Groupe Nouvelle Aire et la danse contemporaine au Québec

La danseuse Louise Lecavalier et le danseur Marc Béland de La La La Human Steps répètent la chorégraphie Human Sex d'Édouard Lock en 1985

Le Groupe Nouvelle Aire a été une pépinière de danseurs et de chorégraphes en danse contemporaine au Québec.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

En ce 29 avril, Journée internationale de la danse, nos archives tournent leurs projecteurs sur le Groupe Nouvelle Aire et son école, qui ont été à la fois une pépinière de créateurs et un centre d’innovation sur la conception et la pratique de la danse contemporaine au Québec.

Innover en danse contemporaine au Québec

En 1968, deux professeures d’origine française, Rose-Marie Lèbe et Martine Époque, fondent une compagnie de danse contemporaine, le Groupe Nouvelle Aire.

Sous la gouverne de Martine Époque, le Groupe Nouvelle Aire développe une manière inédite d’enseigner la danse.

C’est aussi un nouveau vocabulaire propre à la danse contemporaine, qui possède une signature spécifiquement québécoise, qui est proposé.

Le 10 octobre 1979, la journaliste Carmel Dumas interviewe Martine Époque dans le cadre de l’émission Femme d’aujourd’hui.

La journaliste Carmel Dumas interviewe la chorégraphe Martine Époque sur le Groupe Nouvelle Aire et l'évolution de la danse moderne au Québec.

Martine Époque explique la genèse du Groupe Nouvelle Aire de même que son évolution et les difficultés rencontrées par la danse contemporaine au Québec depuis la fin des années 1960.

Elle souligne du même souffle l'originalité des danseurs et des chorégraphes de danse contemporaine du Québec.

Ce vent d'innovation est très apprécié et reconnu hors des frontières de la province.

Une rencontre de novateurs

Le Groupe Nouvelle Aire, et son école, a formé un nombre impressionnant de danseurs et de chorégraphes qui ont atteint une réputation nationale, voire internationale.

On peut penser aux danseuses Ginette Laurin et Louise Lecavalier de même qu’aux chorégraphes Paul-André Fortier ou Édouard Lock pour n’en nommer que quelques-uns.

Françoise Faucher interviewe les membres du Groupe Nouvelle Aire à propos de leur collaboration avec la chorégraphe Françoise Sullivan.

Le 27 mars 1979, l’émission Femme d’aujourd’hui s’intéresse à une collaboration que les danseurs du Groupe Nouvelle Aire entreprennent avec une pionnière de la danse contemporaine au Québec, Françoise Sullivan.

Interrogé par la journaliste Françoise Faucher, le danseur et chorégraphe Paul-André Fortier confie sa surprise initiale en découvrant le travail de Françoise Sullivan.

On croyait, avoue Paul-André Fortier, que le Groupe Nouvelle Aire était à l’avant-garde de la danse contemporaine au Québec.

Mais nous nous sommes aperçus avec grande surprise, poursuit Paul-André Fortier, que la chorégraphie Dédale, que Françoise Sullivan a présentée dès 1948, était encore plus moderne que ce que nous proposons.

Cet avant-gardisme a séduit les membres du Groupe Nouvelle Aire, qui ont proposé à Françoise Sullivan de remonter avec elle Dédale afin de faire redécouvrir aux spectateurs un pan de l’histoire de la danse contemporaine au Québec.

Un art qui veut dire quelque chose

Je pense que la danse, c'est un art Polaroid. Ça prend un instant dans l'évolution sociale et ça la fige pendant le temps d’un spectacle.

Une citation de Édouard Lock, 1985

La danse contemporaine, qu’on appelle aussi nouvelle danse ou danse moderne, se veut un art et non pas un simple divertissement.

La danse moderne, c’est une discipline qui souhaite dire quelque chose, suggère le journaliste Mario Masson dans un reportage qu’il présente à l’émission En tête le 20 septembre 1985.

Reportage du journaliste Mario Masson sur la nouvelle danse au Québec

Elle s’alimente à la vie quotidienne, à toutes les sources d’inspiration, pourvu qu’il y ait du mouvement.

Dans la nouvelle danse, tout peut devenir matériau de création.

Dans ce reportage, Mario Masson interviewe des chorégraphes, notamment Jean-Pierre Perreault et Édouard Lock.

Ces derniers nous précisent comment ils distinguent la danse contemporaine de la version plus classique ou encore populaire.

Édouard Lock, par exemple, décrit la nouvelle danse comme « l’art du Polaroid ».

« Si tu veux faire sentir à une audience des changements intuitifs ou irrationnels qui se développent très graduellement dans la société, alors la danse est parfaitement vouée à cette tâche. »

« Elle te donne la sensation sans t’expliquer pourquoi », croit Édouard Lock.

Le Groupe Nouvelle Aire et plusieurs danseurs et chorégraphes qui y ont œuvré ont développé un rayonnement qui peut être célébré en cette Journée internationale de la danse.

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