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Val-d’Or veut s’attaquer à sa crise de l’habitation

Un document sur les Rendez-vous de l'habitation est déposé sur une table.

La Ville de Val-d'Or mobilise la population pour réfléchir à la crise du logement.

Photo : Radio-Canada / Mélanie Picard

Une consultation est lancée afin de trouver des pistes de solution à la crise de l’habitation qui frappe Val-d’Or depuis plus d’une quinzaine d’années.

Le taux d’inoccupation des logements de 0,4 % enregistré à Val-d’Or et la hausse notable des loyers observée depuis 2020 incitent la Commission municipale de développement social à lancer les Rendez-vous de l’habitation.

Cette démarche cible non seulement la population mais aussi les propriétaires de logements, les intervenants économiques et sociaux ainsi que les experts en la matière. Ils sont invités à communiquer leurs idées et leurs préoccupations au moyen d’un questionnaire web ainsi que lors de groupes de discussion qui seront organisés au cours des prochaines semaines.

Une plate-forme numérique permettra aussi de trouver les documents liés à cette démarche et d’en apprendre davantage sur certaines des actions mises en œuvre ailleurs au Québec en matière de logement.

On est plus sur les perceptions présentement, estime Lisyane Morin, conseillère responsable de la Commission municipale de développement social. On veut mieux savoir où se situent les gens et mettre en ordre de priorité les [problèmes] et les idées. Avec les groupes de discussion, on veut amener les gens en mode solutions à déterminer des actions potentielles.

On connaît plein de choses qui ne vont pas bien. Maintenant, on veut trouver une bonne action à poser pour résoudre chaque problème.

Une citation de La conseillère Lisyane Morin
Lisyane Morin s'adresse aux journalistes dans la salle du conseil de Val-d'Or.

La conseillère Lisyane Morin veut mieux comprendre l’impact de la crise du logement sur la vie des gens.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

Plan d’action à l’automne

L’objectif de la démarche de consultation est de proposer un plan d’action d’ici l’automne. Même si la crise du logement frappe à l’échelle nationale et provinciale, Lisyane Morin croit qu’une communauté a le pouvoir de faire changer des choses.

Avec le plan de match qu’on va présenter, tout le monde aura des leviers, ajoute-t-elle. Par exemple, si on vient à conclure qu’il manque de [logements de] trois et demi ou de six et demi, le privé pourra réfléchir à ses projets en conséquence pour ses prochaines constructions.

Certaines propositions toucheront assurément le volet municipal, croit-elle.

En bout de ligne, on va mieux cibler les urgences et identifier quel est le premier bouton sur lequel on peut peser pour avoir l’effet le plus grand, affirme Lysiane Morin.

La Ville interpelle Québec

La mairesse Céline Brindamour salue l’initiative de la Commission de développement social, rappelant que la crise du logement a des répercussions considérables dans plusieurs domaines.

Ça ne nous satisfait pas de savoir que le problème se vit à la grandeur du Québec, lance-t-elle. C’est notre population qui en souffre et c’est aussi un frein important pour des gens qui voudraient venir s’installer à Val-d’Or avec leur famille. C’est encourageant que des projets importants de construction de logements soient en cours, mais avec 0,4 % d’inoccupation, ça va en prendre plus que ça.

Céline Brindamour s'adresse aux représentants des médias dans la salle du conseil de Val-d'Or.

La mairesse Céline Brindamour indique que la pénurie de logements est une situation complexe à Val-d'Or.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

La mairesse reconnaît que la Ville doit contribuer, mais elle lance aussi la balle dans le camp du gouvernement.

On sent la responsabilité qui est placée sur nos épaules de développer des infrastructures pour le logement, mais ça implique aussi des montants très importants. Je travaille avec le député pour savoir comment on peut avoir des résultats sans que les citoyens aient à payer ça sur leur compte de taxes, précise Mme Brindamour.

Selon elle, Val-d’Or doit pouvoir compter sur un soutien financier.

On est partenaires et on veut bien développer des rues et des terrains, mais quand vient le temps de monter des logements, il faut que l’aide gouvernementale soit plus claire. On a vu des annonces de 1,8 milliard du fédéral et du provincial. Je veux savoir : cet argent, je le prends où, et à quel moment je vais l’avoir? demande Céline Brindamour.

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