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Environ 300 000 Palestiniens ont quitté les quartiers est de Rafah depuis le 6 mai, selon Israël.
Des Palestiniens rassemblent leurs biens alors qu'ils se préparent à fuir Rafah, le samedi 11 mai 2024.
Photo : afp via getty images / -
Tous les résidents et déplacés, y compris dans les camps de Rafah et de Chaboura, dans les quartiers administratifs ainsi qu'à Jeneina et à Khirbet al-Adas, se trouvent dans une « zone de combat dangereuse », selon l'armée.
Quelque 30 000 personnes fuient « chaque jour » la ville de Rafah – menacée d'un assaut à grande échelle par l'armée israélienne – et elles sont déjà plus de 110 000 à avoir cherché refuge ailleurs sur l'étroit territoire palestinien, d'après l'ONU.
Les États-Unis critiquent l'emploi par Israël d'armes américaines à Gaza, mais sans suspendre leurs livraisons.
Un rapport du département d’État indique qu'il est « raisonnable d'estimer » qu'Israël a utilisé des armes d'une manière incompatible avec le droit humanitaire international, et donc la loi américaine, mais que les États-Unis n'ont pas pu parvenir à ce stade à des conclusions définitives.
L'armée israélienne a massé des chars aux portes de Rafah et a ouvert le feu en direction de quartiers situés à la périphérie orientale de la ville, ont témoigné jeudi des habitants à Reuters.
La guerre avec Israël a fait 34 943 morts dans la bande de Gaza, selon le Hamas. Le 7 octobre, des commandos du Hamas ont mené une attaque dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort de 1170 personnes.
Deux attaques israéliennes sur des maisons familiales à Gaza ont causé la mort de 19 personnes.
Au moins dix personnes ont été tuées lors d’un raid aérien dans le quartier Sabra de la ville de Gaza, selon l’agence de presse palestinienne WAFA.
Une autre attaque dans le camp de réfugiés de Deir al-Balah a tué neuf personnes, dont une jeune fille, toujours selon la WAFA.
Avec les informations d’Al Jazeera
Le président américain Joe Biden a dit estimer samedi qu'un cessez-le-feu serait possible demain
dans la guerre entre Israël et le Hamas si le groupe palestinien relâchait les otages.
Il y aurait un cessez-le-feu demain si le Hamas relâchait les otages
, a assuré M. Biden lors d'une réception de collecte de fonds près de Seattle, dans le nord-ouest des États-Unis, au domicile d'un ancien responsable de Microsoft, après avoir évité le sujet dans des circonstances similaires vendredi.
Agence France-Presse
Les forces israéliennes qui opèrent à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, empêchent le Hamas de s'y réorganiser militairement, a déclaré samedi le porte-parole de l'armée israélienne.
Nous avons décelé ces dernières semaines des tentatives du Hamas pour réhabiliter ses capacités militaires à Jabaliya. Nous y opérons pour mettre fin à ces tentatives
, a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari lors d'un point de presse.
Cet officier a également déclaré que les forces israéliennes qui opèrent dans le district de Zeitoun, à Gaza, avaient tué une trentaine de militants palestiniens.
Reuters
Les manifestants soulignent les 76 ans de la Nakba devant le consulat général d'Israël à Montréal, le 11 mai 2024.
Photo : Radio-Canada / Fanny Samson
Des centaines de manifestants de partout au Québec sont attendus samedi devant le consulat général d'Israël à Montréal pour souligner les 76 ans de la Nakba, soit le déplacement forcé d'environ 750 000 Palestiniens à la suite de la création de l’État d’Israël en 1948.
Parmi les manifestants se trouvent des groupes de défense des droits LGBTQ+ et de lutte anticapitaliste comme le Pink Bloc, Clash Mtl et Résistance Montréal.
Des étudiants, notamment de l'Université McGill, sont aussi présents.
L'armée israélienne a annoncé samedi qu'un nouvel hôpital de campagne avait été installé dans le centre de la bande de Gaza et était géré par une organisation non gouvernementale, l'International Medical Corp.
L'hôpital de campagne sera géré par 150 travailleurs humanitaires internationaux, et ses dizaines de lits pourront être utilisés pour les soins médicaux d'urgence et de routine
, écrit l'armée dans un communiqué.
Israël, aux prises avec une pression internationale croissante, affirme augmenter le volume de l'aide humanitaire destinée à Gaza. Sept autres hôpitaux de campagne ont été créés depuis le début de la guerre.
Le 7 octobre dernier, la guerre a été déclenchée par une attaque menée par le Hamas contre le sud d'Israël, au cours de laquelle environ 1200 personnes ont été tuées et plus de 250 personnes prises en otages, selon les décomptes israéliens.
L'opération militaire israélienne à Gaza a provoqué la mort de près de 35 000 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza. Les bombardements ont ravagé l’enclave côtière dirigée par le Hamas et provoqué une grave crise humanitaire.
Reuters
La défense civile de Gaza a déclaré samedi qu'elle estimait à environ 10 000 le nombre de corps coincés sous les décombres des bâtiments détruits dans l’enclave palestinienne depuis le 7 octobre dernier.
Depuis des mois, nous travaillons avec du matériel simple, ce qui nous fait perdre du temps et des efforts
, a déclaré le porte-parole Mahmoud Bassal. Le groupe affirme qu'Israël a détruit de 70 % à 80 % des capacités de la défense civile.
Nous demandons aux Nations unies et aux groupes humanitaires d'intervenir immédiatement pour permettre l'entrée du matériel de sauvetage nécessaire afin que nous puissions continuer notre travail, récupérer les disparus sous les décombres et fournir le carburant nécessaire pour faire fonctionner les véhicules de la défense civile
, a dit M. Bassal.
Quarante jours après le retrait des forces israéliennes des environs du complexe médical d'Al-Shifa, la défense civile et le personnel médical continuent de récupérer des corps enterrés par les forces d'occupation israélienne dans des fosses communes
, a-t-il ajouté.
Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a déclaré mercredi que des équipes médicales avaient découvert une troisième fosse commune dans le complexe d'Al-Shifa. L'armée israélienne a nié toute implication dans ces enterrements.
Samedi, le ministère de la Santé de Gaza a affirmé que 28 personnes avaient été tuées au cours des 24 dernières heures, et qu'au moins 34 971 personnes avaient été tuées à Gaza depuis le 7 octobre.
Avec les informations de CNN
Manifestation à Madrid en soutien au peuple palestinien de la bande de Gaza.
Photo : Getty Images / PIERRE-PHILIPPE MARCOU
Plusieurs milliers de personnes, portant des pancartes et des banderoles en soutien aux Palestiniens, ont défilé samedi à Madrid pour demander un cessez-le-feu à Gaza et la rupture des relations entre l'Espagne et Israël.
La manifestation, qui a rassemblé quelque 4000 personnes, selon les autorités, avait été organisée à l'appel d'une trentaine d'organisations à l'approche du 76e anniversaire de la Nakba (la catastrophe
, en arabe, NDLR), qui évoque pour les Palestiniens l'exode de 760 000 personnes lors de la guerre de 1948 après la création de l'État d'Israël.
De nombreux manifestants portaient des pancartes dénonçant un génocide
à Gaza et encourageant la résistance
du peuple palestinien.
Ils ont obligé les gens à s'entasser dans le sud de la bande de Gaza [...] et maintenant ils sont à nouveau déplacés d'un endroit à l'autre alors qu'il n'y a plus de lieu sûr
, a dénoncé Jaldia Abubakra, une manifestante de 57 ans, en référence aux évacuations ordonnées par l'armée israélienne à Rafah.
Ces derniers jours, des étudiants espagnols ont organisé des campements pacifiques sur des campus à Madrid, Barcelone ou Valence, rejoignant le mouvement de mobilisation apparu dans plusieurs universités américaines et européennes.
La Conférence des recteurs espagnols a déclaré cette semaine qu'elle s'engageait à réviser et, le cas échéant, suspendre
les accords de collaboration avec des universités et centres de recherche israéliens qui n'auraient pas exprimé un engagement ferme envers la paix et le respect du droit international humanitaire
.
L'Espagne, considérée comme la voix européenne la plus critique envers Israël, est à la manœuvre pour rallier d'autres capitales européennes à l'idée d'une reconnaissance d'un État palestinien.
Agence France-Presse
Charles Enderlin, journaliste et auteur
Photo : AFP/Gali Tibbon
En entrevue à l'émission Les faits d'abord sur ICI PREMIÈRE, le professeur Karim Émile Bitar et le journaliste Charles Enderlin font le point sur la situation humanitaire de plus en plus inquiétante dans la bande de Gaza, particulièrement à Rafah, où l’armée israélienne compte mener une offensive terrestre.
La police d'Edmonton dit avoir délogé samedi matin les manifestants propalestiniens du campus de l'Université de l'Alberta.
Un porte-parole de la police, Scott Pattison, dit que les agents ont répété aux occupants qu'ils contrevenaient aux règlements de l'établissement et aux lois provinciales. Ils ont lancé un dernier avertissement peu après 4 h 30 avant d'escorter les manifestants vers le nord du campus.
La décision des autorités survient après l'installation d'un campement, jeudi. Celui-ci comptait une quarantaine de tentes le lendemain.
Les manifestants réclamaient que l'Université cesse de recevoir du financement des institutions israéliennes.
La Presse Canadienne
Israël a ordonné l'évacuation de nouveaux quartiers de la ville de Rafah. Tout indique qu'une opération terrestre est imminente.
Notre envoyée spéciale Marie-Ève Bédard fait le point sur la situation.
Photo : Reuters / Amir Cohen