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Le Défi sportif, bientôt partout au pays

Des dizaines de jeunes tapent des mains.

Plus de 6000 athlètes du niveau scolaire à élite participent annuellement au Défi sportif AlterGo de Montréal.

Photo : Facebook/Défi sportif Altergo - Francois Lacasse

Radio-Canada

Le Défi sportif AlterGo, véritable institution du sport adapté, s’est conclu dimanche. Au lendemain de cette 41e édition, place à l’expansion d’un océan à l’autre.

Événement unique au pays, voire dans le monde, le Défi sportif AlterGo regroupe dans une même compétition tous les types de limitations fonctionnelles.

Les Jeux paralympiques, c’est seulement pour le handicap physique, les Olympiques spéciaux, c’est la déficience intellectuelle. Nous, on inclut aussi la déficience auditive, la santé mentale… Au final, tout athlète qui a une limitation fonctionnelle peut faire la compétition, et c’est la beauté de la chose, explique Maxime Gagnon, président-directeur général de l’événement.

L’édition 2024, sa 30e au Défi sportif, rend particulièrement fier Maxime Gagnon, parce qu’en plus de milliers d’athlètes de niveau scolaire à élite, et de la présentation d'un tournoi de powerchair soccer, une délégation de curieux est venue apprendre.

Des spectateurs regardent un match de soccer disputé par des joueurs en fauteuil roulant motorisé.

Le « powerchair soccer » était en vedette lors du plus récent Défi sportif.

Photo : Gracieuseté : Emilie Huberdeau

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Plusieurs personnes de dos, les mains en l'air, célèbrent un jeu de football à la télévision.

Résultat de cette visite : à l’avenir, les athlètes auront l’occasion de rivaliser ailleurs qu’à Montréal, hôte historique de l’événement.

Depuis le début, on a l’objectif de montrer une image positive de l’athlète qui a une limitation fonctionnelle, explique Maxime Gagnon. C’est important de véhiculer ça avec le sport. Et ça fait 10 ans facile qu’on a ce vieux rêve d’expansion.

Aujourd’hui, on peut déjà dire qu’en novembre 2025, le Défi sportif va s’aventurer ailleurs qu’à Montréal, et on est bien contents.

Une citation de Maxime Gagnon, PDG du Défi sportif AlterGo

Cette première hors Québec aura lieu en Colombie-Britannique. C’est l’organisme OneAbility, basé à Victoria, qui chapeaute ce Défi sportif 2.0.

Ça fait deux ans que OneAbility vient observer comment on organise le Défi sportif. Cette année, c’est une délégation officielle de cinq personnes qui est venue pour apprendre, et poser des questions logistiques comme techniques. On a aussi rencontré le Comité paralympique canadien. Tout le monde était là et on a parlé de notre projet d’expansion au pays, révèle-t-il.

Suivront en 2026 une édition à Sudbury, et une autre prévue dans les Maritimes en 2027. Ce seront tous des événements annuels, comme le Défi sportif de Montréal.

C’est emballant pour plusieurs raisons. Par exemple, l’Association canadienne de boccia n’en revient pas, car ça va faciliter la planification de leurs calendriers nationaux de compétitions, puisqu’ils vont travailler avec des organisations qui sont habituées d’organiser des grands rendez-vous, ajoute-t-il.

Deux athlètes pratiquent la boccia.

Iulian Ciobanu et Alison Levine

Photo : @Défi sportif AlterGo / François Lacasse

En augmentant la fréquence et le territoire du Défi sportif, c'est différentes retombées qui attendent les athlètes de parasports au Canada.

Il y a de la place pour différents Défis sportifs, parce que ce qu’on vise, c’est de bâtir une relève, de faire bouger les jeunes, admet Maxime Gagnon. On veut que la pratique du sport devienne grassroots. Par la suite, les fédérations provinciales et nationales auront accès à un bassin d'athlètes comme celui de Montréal, et pourront varier les villes hôtes qui accueillent des tournois avec plus d’envergure. C'est excitant de pouvoir faire voyager les jeunes.

C’est l’idée de créer un circuit pancanadien du Défi sportif.

Une citation de Maxime Gagnon, PDG du Défi sportif AlterGo

Une annonce officielle, avec le nom de l'événement en Colombie-Britannique, devrait être communiquée en juin. C'est le résultat de plusieurs années de perfectionnement.

On va voir ce qui se fait aux Jeux paralympiques depuis 1996. Cette compétition, c'est ce qui se fait de mieux au monde. On a appris beaucoup avec les années. Et là, de pouvoir partager notre expertise et notre savoir-faire à nos homologues à travers le pays, ça nous rend très heureux. Le but, c’est de faire bouger plus d’athlètes, de briser l’isolement social, que ce soit d’un niveau récréatif ou élite, dit Maxime Gagnon.

Plus on va créer d’occasions de jouer, plus la relève va augmenter. Tout le monde est gagnant là-dedans, conclut-il.

Avec les informations de Kéven Breton et de Pierre-Yves Robert.

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