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Le chaudron olympique allumé à Marseille

Un homme allume un grand rond d'aluminium avec la flamme olympique sur une scène, et des centaines de personnes le regardent.

Le rappeur Julien Mari (Jul) a allumé le chaudron olympique mercredi.

Photo : afp via getty images / CHRISTOPHE SIMON

Agence France-Presse

Le premier chaudron des Jeux olympiques de Paris a été allumé mercredi à Marseille par Jul, vedette du rap français, devant une foule dans le Vieux-Port de la deuxième ville de France.

Dans une ambiance survoltée, l'artiste marseillais avait reçu le flambeau des mains de la championne paralympique d'athlétisme Nantenin Keita, fille du musicien malien Salif Keita, qui l'avait elle-même reçue de Florent Manaudou, champion olympique du 50 m nage libre en 2012 à Londres, le premier porteur de la flamme sur le sol français après sa descente du trois-mâts Belem.

Paris 2024 a choisi deux athlètes olympiques et paralympiques pour l'arrivée de la flamme à Marseille. Ce premier passage de relais sur le sol français symbolise l'ambition de rapprochement et d'unité des Jeux olympiques (26 juillet-11 août 2024) et paralympiques (28 août- 8 septembre), a souligné le comité organisateur.

La flamme olympique a fait son entrée en majesté mercredi soir à bord du trois-mâts Belem, après une grandiose parade maritime.

Un grand voilier est entouré de petites embarcations.

Des centaines d'embarcations ont accompagné le Belem jusqu'à ce qu'il accoste au port de Marseille.

Photo : Getty Images / Arnold Jerocki

Le Belem, parti de Grèce il y a 12 jours, a rejoint le port marseillais, cette calanque du Lacydon où les Grecs fondèrent Massalia, il y a 2600 ans, et où l'attendaient 150 000 personnes.

En présence du président Emmanuel Macron, reçu par quelques sifflets, le Belem a été accueilli par une Marseillaise, par un feu d'artifice de confettis recyclés biodégradables, par le survol des avions de la patrouille de France, qui ont dessiné les anneaux olympiques dans le ciel, et par les incontournables tifos, ces impressionnantes bannières des supporteurs du bien nommé Olympique de Marseille.

Une flamme brûle dans une lanterne de métal portant le sigle des Jeux olympiques de Paris.

La flamme olympique à bord du Belem

Photo : afp via getty images / NICOLAS TUCAT

Sur la muraille du fort Saint-Jean, la plus gigantesque banderole, de 150 mètres de long, signée MASSALIA, faisait honneur aux origines grecques de la cité phocéenne, avec le visage de Gyptis, cette jeune femme d'une tribu locale dont serait tombé amoureux Protis, marin grec débarqué en 600 av. J.-C.

L'arrivée de la flamme à Marseille, c'est très symbolique. Cette cité phocéenne fondée par les Grecs est un symbole de notre amitié, avait témoigné dans la journée auprès de l'AFP l'ambassadeur de Grèce en France, Dimitrios Zevelakis, rappelant que dès l'Antiquité les Jeux étaient une chance pour la paix.

Parti du nord de la ville, avec une escorte d'un millier de navires, le Belem avait auparavant vogué toute la journée face à la ville jusqu'au sud, de l'Estaque aux Goudes, via notamment les plages des Catalans et du Prado.

L'arrivée de la flamme ne faisait pas que des heureux, mercredi. Un millier de personnes ont manifesté pour dénoncer des JO de riches, aux conséquences environnementales graves, et demander l'exclusion d'Israël des Jeux, comme l'avait été le régime d'apartheid de l'Afrique du Sud.

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