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Appel à l’inclusivité en N.-É. avec l’arrivée des infirmières étrangères

Michelle Thompson devant une étagère de livres.

La ministre de la Santé, Michelle Thompson, affirme que des collègues l'ont soutenue et l'ont aidée à s'installer lorsqu'elle est allée travailler en Écosse. Elle croit qu'un soutien similaire doit être fourni aux infirmières de l'étranger qui viennent en Nouvelle-Écosse.

Photo : Radio-Canada / Robert Short

RCI

Lorsque la ministre de la Santé, Michelle Thompson, travaillait comme infirmière en Écosse, elle a pu compter sur des collègues qui l’ont soutenue.

L'humour avec gentillesse est drôle et l'humour sans gentillesse est cruel, et on peut toujours faire la différence, s’est rappelée la ministre lors de l'assemblée annuelle du Syndicat des infirmières et infirmiers de la Nouvelle-Écosse à Truro.

Elle a participé à la réunion pour répondre aux questions des infirmières et pour discuter de la mise en œuvre des nouveaux ratios infirmière-patient (nouvelle fenêtre). Mais elle a aussi parlé de la violence en milieu de travail, une autre préoccupation de longue date pour les infirmières.

Le problème existe dans le secteur des soins infirmiers depuis des années, selon la ministre. Même lorsqu'elle pense à sa propre carrière d'infirmière, il y a des choses qu'elle changerait si elle le pouvait, a-t-elle déclaré. L'une des meilleures choses que j'ai jamais apprises a été d'avoir des conversations difficiles et de séparer le personnel du professionnel, a confié la ministre. Ce n'est pas facile, mais c'est tellement important.

Photo d'infirmiers en mouvement poussant une civière dans un couloir.

La ministre de la Santé de la Nouvelle-Écosse voudrait un milieu de travail accueillant pour les infirmiers et infirmières venus d'ailleurs.

Photo : Getty Images / vm

Ses commentaires surviennent à un moment où la province s'efforce de plus en plus d'attirer des infirmières formées à l'étranger pour remédier aux pénuries de main-d'œuvre.

On espère qu'une augmentation du nombre d'infirmières se traduira par de meilleures conditions de travail qui leur permettront de s'occuper de moins de patients au cours d'un quart de travail, de faire moins d'heures supplémentaires et d'obtenir des congés plus facilement, a déclaré Thompson.

La présidente du Syndicat des infirmières et infirmiers de la Nouvelle-Écosse, Janet Hazelton, admet qu'il y a un travail important à faire sur la question et que ça doit se faire dans toutes les unités des hôpitaux de la province.

Nous devons préparer nos équipes et nos communautés à accueillir des infirmières qui viennent de pays différents, des infirmières qui peuvent avoir une apparence ou une langue différente de nous, car ça ne veut pas dire qu'elles ne sont pas de bonnes infirmières!
Une citation de Janet Hazelton, présidente du Syndicat des infirmières et infirmiers de la Nouvelle-Écosse
Janet Hazelton de profil devant un mur fait de lattes de bois horizontales et décoré d'une affiche du logo du syndicat.

Janet Hazelton est présidente du syndicat des infirmières de la Nouvelle-Écosse. (Photo d'archives)

Photo : CBC / David Laughlin

Le syndicat a formé un groupe d’infirmières venues d’ailleurs qui peuvent partager les défis d’intégration qu’elles ont vécus, pour aider les gens de la profession à être conscients des difficultés.

Nous avons besoin de ces infirmières, mais plus important encore, nous avons besoin qu'elles restent, a soulevé Janet Hazelton. Nous avons besoin qu'elles se sentent les bienvenues, alors il faut les soutenir, elles et leur famille, autant que nous le pouvons.

La ministre Thompson a fait écho à ce point en partageant l'expérience qu'elle a vécue en Écosse et la façon dont ses collègues l'ont aidée à trouver sa place.

Elle sait que les personnes qui viennent d'autres pays pour s'installer en Nouvelle-Écosse auront besoin du même type de soutien pour s'adapter à un nouvel environnement de travail, installer leurs enfants, trouver une garderie et déterminer où aller faire l'épicerie.

Nous devons continuer à en parler et nous mettre au défi d'être plus inclusifs dans la profession, a déclaré Michelle Thompson. Il est difficile d'être loin de chez soi et nous voulons créer un environnement sûr et accueillant.

Avec les informations de Michael Gorman de CBC

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