Les professionnels de l'industrie du jeu vidéo semblent de plus en plus intéressés à l'idée de se syndicaliser. Caroline Senneville, présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), estime que les salariés de ce secteur sont confrontés à « un sentiment d'insécurité ».
C’est pourquoi la
CSN lance une campagne pour tenter de syndicaliser l’ensemble de l’industrie du jeu vidéo au Québec. Caroline Senneville dénonce notamment des « heures supplémentaires qui ne sont pas toujours payées ».Cet intérêt soudain envers la syndicalisation s’explique par le fait que dans ce milieu, « les gens ont été engagés très jeunes quand l’industrie était dans un boom. C’est amusant, tu travailles dans ton domaine, il y a une table de ping-pong. Dix ans plus tard, tu as un enfant, la conciliation travail - famille devient plus difficile et tu te rends compte qu’une table de ping-pong, ce n’est peut-être pas suffisant pour que ton travail soit intéressant. »