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La bonification du budget en culture est « une bouffée d'air frais »

Maude Guy en entrevue à Radio-Canada dans le studio de Rouyn-Noranda.
Maude Guy, directrice générale du Conseil de la culture de l'Abitibi-TémiscaminguePHOTO : Radio-Canada / Marc-Olivier Thibault
Publié le 17 mai 2024

Le Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue salue la décision du ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, de réaffecter 15 millions de dollars au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ).

Cette bonification au budget permettra de soutenir la mission d'organismes artistiques pour 2024-2025, une demande exprimée par le milieu culturel, dont le Réseau des conseils régionaux de la culture du Québec.

La directrice générale du Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue, Maude Guy, a accueilli la nouvelle avec soulagement, mais rappelle que cette somme ne couvrira pas tous les besoins.

Effectivement c'est une très bonne nouvelle, on a senti que c'était une bouffée d'air frais qui venait de rentrer pour les organismes soutenus à la mission, affirme-t-elle. Par contre, on sait que ce n'est pas équivalent à ce qu'il y avait au budget de l'an passé. Il y a un manque à gagner de 22 millions, mais c'est un pas dans la bonne direction. Maintenant, c'est une mesure spéciale pour une année, alors on va voir comment ça va se prolonger dans le temps.

S'il ne connaît pas encore l'importance de l'enveloppe qui sera consacrée à l'Abitibi-Témiscamingue, le Conseil de la culture rappelle qu'un statut spécial avait dû être accordé à la région il y a quelques années.

On va avoir les réponses au mois de juillet environ pour nos organismes, mais il faut savoir que tout le monde est assez nerveux. Tant qu'on ne sait pas c'est quoi le montant, notre sort en dépend un peu, et on sait que c'est pour quatre ans qu'il faut vivre avec cette réalité-là. La dernière fois, ça avait brassé pas mal fort dans la région parce qu'il y en a qui avaient perdu beaucoup, et le CALQ avait dû se déplacer dans la région pour rencontrer les organismes, souligne Maude Guy.

Les salles de spectacles et centres d'exposition de l'Abitibi-Témiscamingue souffrent particulièrement de l'inflation, qui affecte entre autres les coûts de production et de transport des artistes dans la région.

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