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Programme d’alimentation scolaire : une aide qui arrive à point dans la Péninsule

Un enfant mange un repas à l'école.

Selon Ottawa, le programme national d'alimentation scolaire permettra de fournir des repas à 400 000 enfants supplémentaires, par année, dès la prochaine rentrée scolaire.

Photo : Radio-Canada / L'épicerie

De passage à Caraquet au Nouveau-Brunswick, le premier ministre Justin Trudeau a lancé officiellement le programme national d’alimentation scolaire. Pour la fondation des petits déjeuners de la Péninsule acadienne, ce programme représente un nouveau souffle.

Accompagné de plusieurs députés fédéraux néo-brunswickois, Justin Trudeau a confirmé la mise en place d’un programme national d’un milliard de dollars sur 5 ans, permettant de fournir des repas à 400 000 enfants supplémentaires, par année, dès la prochaine rentrée scolaire.

On va travailler avec des partenaires déjà là, qui font tellement une bonne job, pour qu’ils puissent en faire plus, dans plus d’écoles, pour vraiment avoir l’impact pancanadien qu’on doit avoir, a dit le premier ministre en conférence de presse.

Un homme au micro, Justin Trudeau derrière lui.

Le programme découle du projet de loi du député d'Acadie-Bathurst, Serge Cormier.

Photo : Radio-Canada / Real Fradette

Le programme d’alimentation scolaire découle d'un projet de loi mené par le député libéral d’Acadie-Bathurst, Serge Cormier, et annoncé dans le dernier budget fédéral.

Une aide tant attendue

Pour la présidente de la Fondation des petits déjeuners de la Péninsule acadienne, Wanita McGraw, cette aide était attendue avec impatience. Ça représente une aide, une vraie aide.

Depuis le début qu’on a commencé, ça fait presque six ans, on a eu aucune aide. Ni au niveau municipal, provincial, fédéral. Tout a été fait à base de dons, des contributions, explique-t-elle.

Elle précise que la fondation distribue des déjeuners la Péninsule acadienne a environ 5000 enfants de la Péninsule acadienne. Les déjeuners sont distribués à tous les élèves qui le désirent.

Une femme parle au micro, Justin Trudeau derrière elle.

Wanita McGraw est la présidente de la Fondation des petits déjeuners de la Péninsule acadienne. Elle accueille ce programme d'alimentation scolaire avec enthousiasme.

Photo : Radio-Canada / Real Fradette

Ceci représente pour nous un souffle, une sécurité, de l'aide clairement qu’on va avoir de besoin. Parce qu'à un moment donné, peut-être qu’on pourra pas toujours suffire à la demande, parce que la demande grandit toujours.

Wanita McGraw attend de voir les détails sur la distribution des fonds de ce programme, mais soutient que la province ne pourra plus les ignorer. Actuellement, le gouvernement du Nouveau-Brunswick octroie des fonds seulement aux écoles qui n’ont pas de programme de petits déjeuners.

En principe, on devrait recevoir notre part du gâteau, nous aussi. Notre part pour aider nos enfants ici et pas nécessairement dépendre de seulement la fondation des petits déjeuners ou dépendre de toutes les contributions.

L’école Marguerite-Bourgeoys se démarque

C’est la deuxième année que le maraîcher Alexis Léger utilise un terrain sur l’école Marguerite-Bourgeoys pour y faire pousser des légumes, un partenariat avec les élèves.

Ils me laissent produire ici et en échange, je donne mes légumes à la cafétéria et j’enseigne aux jeunes comment cultiver, explique-t-il.

Un agriculteur plante des légumes dans une serre.

L'agriculteur Alexis Légère s'est associé à l'école Marguerite-Bourgeoys de Caraquet pour y produire des légumes qui sont vendus dans la communauté et consommés à l'école.

Photo : Radio-Canada / Frédéric Cammarano

Pour la directrice de l’école, Chantal Boucher, c’est une situation gagnante pour tous. Des légumes frais qui sortent d’une serre que les élèves eux-mêmes ont contribué à faire pousser. C’est pour eux, pour leur santé!

Elle avoue attendre les détails concrets de ce programme avec impatience et précise que le but est d’aider les familles dans le besoin de la communauté.

Tous les élèves, peu importe c’est qui, peu importe la raison, on veut leur donner à manger, on veut leur donner plus qu’une pomme ou une banane.

Ottawa précise être à la recherche de partenaires locaux dans chaque province pour mettre en place ce programme d’alimentation scolaire.

Avec les informations de Nouemsi Njiké

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