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Des femmes abandonnent leurs carrières à T.-N.-L. par manque de garderies

Crochets avec vêtements d'enfants et grande peluche de girafe.

À Terre-Neuve-et-Labrador, le manque de places en garderie est criant.

Photo : La Presse canadienne / Darryl Dyck

Radio-Canada

À Terre-Neuve-et-Labrador, des femmes renoncent à travailler en raison du manque de places dans les centres de la petite enfance.

Alexia Pardy a placé son nom sur plusieurs listes d’attente lorsqu’elle a appris qu’elle était enceinte de son deuxième enfant.

Deux ans plus tard, elle n’a toujours pas de place et a dû mettre une croix sur son travail d’infirmière, une profession qu’elle chérit.

Alexia Pardy.

Alexia Pardy a renoncé pour le moment à sa carrière d'infirmière en raison de ses difficultés à dénicher une place en garderie.

Photo : Radio-Canada / Sarah Antle

Ça faisait partie de mon identité. C’était une part de la personne que je croyais être, ou que je voulais être. Et j’ai dû abandonner, déplore-t-elle.

Des inscriptions sur de multiples listes d'attente

Des centaines de familles ne parviennent pas à trouver de solution pour leurs enfants en bas âge dans la province.

Selon un sondage du ministère de l’Éducation, 68 % des 262 répondants qui tentaient de trouver une place dans un service de garde n’y sont pas parvenus.

Plus de 800 personnes étaient sur 5 listes d’attente ou plus et 181 personnes ont placé leurs noms sur au moins 21 listes.

Le gouvernement provincial a annoncé l’an dernier l’instauration de garderies à 10 $ et subit beaucoup de pression pour augmenter le nombre de places subventionnées.

Il y a actuellement 9100 places à 10 $ par jour et selon la province, 2200 sont en développement.

La ministre de l’Éducation Krista Howell n’a pas accordé d’entrevue à CBC pour ce reportage, mais dans un courriel, le ministère indique offrir des incitatifs de 30 $ par jour par enfants aux centres qui accueillent des bébés plus jeunes.

Appeler au bon endroit au bon moment

Toutefois, cela n’a pas aidé des mères comme Emma Whitt. Elle a appelé au moins 30 garderies, mais la plupart lui ont répondu qu’elles ne tiennent même plus de listes d’attente.

Un bébé de dos.

Emma Whitt cherche désespérément une solution pour faire garder son bébé.

Photo : Gracieuseté : Emma Whitt

Alors il faut appeler au bon endroit au bon moment et si une place est disponible, ils vous prendront, déplore cette coiffeuse-styliste.

Elle adore son travail et affirme avoir le cœur brisé par les choix que sa famille doit faire.

Emma Whitt et Alexia Pardy croient qu’en cette période économique difficile, où les familles ont besoin de deux revenus, il y a un besoin urgent de créer de nouvelles places.

Alexia Pardy utilise les médias sociaux pour encourager les parents à contacter leurs députés et entraîner, espère-t-elle, des changements.

D’après un reportage de Malone Mullin et Sarah Antle de CBC

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