Incendie au gymnase de l’École régionale de Notre-Dame-de-Lourdes

Un incendie dans le gymnase du pavillon secondaire de l'École régionale de Notre-Dame-de-Lourdes a provoqué la fermeture de l’école dans la communauté mardi matin.

Le directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine, Alain Laberge, note que l’incendie a été signalé peu après 6 h 30, lorsque les systèmes de l’école et le concierge ont remarqué que de la fumée s'échappait du gymnase.

Il explique que le feu est parti d’une prise de courant qui avait touché directement des matelas du gymnase.

Le plancher avait commencé à brûler sur la surface et certaines flammes s'étaient propagées jusqu'au plafond, mais le plafond n'avait pas brûlé excessivement, confirme-t-il.

Il précise que les pompiers ont été dépêchés sur place pour combattre le feu et qu'aucun blessé n'a été enregistré.

On doit aller vérifier quelle est la cause pour s'assurer justement que nos écoles sont des milieux sécuritaires.

Selon M. Laberge, étant donné que ce sont de vieux bâtiments qui datent parfois de 40, 50 années, on doit faire une évaluation complète de notre système électrique et de tous nos systèmes, comme on le fait chaque année.

Préparer les prochaines étapes

M. Laberge raconte que mercredi, les enseignants et l’équipe administrative vont préparer un premier plan d’urgence pour répondre aux besoins des élèves et du personnel.

Jeudi matin, les élèves des 7e et 8e années vont être déplacés au pavillon élémentaire et ceux de la 9e en 12e années vont être accueillis à l'aréna.

En raison de la proximité immédiate de ces bâtiments, M. Laberge indique qu'il est facile pour nous de transporter le matériel dont on a besoin pour pouvoir enseigner à cet endroit là, en s'assurant qu'on a accès à l'internet, qu'on a accès à des toilettes, qu'on a accès à tout ce qui va être un environnement scolaire.

Il ajoute que la DSFM attend toujours la confirmation du ministère de l'Éducation et des pompiers pour savoir si le bâtiment pourra être utilisé en toute sécurité à l'avenir, ou si ces mesures devront être appliquées jusqu'à la fin du mois de juin.

M. Laberge soutient que la DSFM a également demandé au ministère de fournir à la Division scolaire des salles de classe mobiles qui pourraient être installées sur le terrain de l'école afin de garantir que, dans le pire des cas, les cours puissent se poursuivre dans des circonstances imprévisibles.

Il faut continuer à donner les cours de science, les cours de sciences humaines, les cours de mathématiques et de français, dit-il.