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Examen NCLEX : le taux de réussite des étudiantes infirmières francophones s’améliore

Trois infirmières en combinaisons, masques et visières s'affairent autour d'un patient alité.

Les taux de réussite à l'examen d'entrée dans la profession d'infirmière NCLEX ont augmenté pour les étudiantes francophones. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette

Radio-Canada

Les résultats au controversé examen d’entrée à la profession d’infirmières au Nouveau-Brunswick s'améliorent chez les francophones.

Cet examen appelé NCLEX est très critiqué par les francophones depuis qu’il a commencé à être utilisé au Nouveau-Brunswick en 2015, en raison du manque de ressources pour préparer l’examen en français et de la pauvre qualité des traductions.

Un constat qui se traduisait directement dans les résultats des finissantes francophones. En 2020, 38 % des étudiantes francophones avaient échoué à l’examen lors de leur première tentative, contre 14 % pour les finissantes de l’ensemble du pays (francophones et anglophones).

Si le taux de réussite des francophones s’est largement amélioré depuis 2016, il restait bien en dessous de celui des anglophones.

De nombreuses étudiantes francophones étaient ainsi encouragées à se tourner vers le Québec pour passer l'examen d'entrée dans la profession là-bas, avant que la province voisine choisisse elle aussi de se changer son examen pour le NCLEX.

Un nouveau cours obligatoire pour augmenter le succès

Aujourd’hui, la situation a bien évolué. On performe beaucoup mieux que les dernières années. C’est rare qu’on soit en dessous du 90 % de succès à l’intérieur d’une année, se félicite Suzanne Harrison, directrice de l’école de sciences infirmières de l’Université de Moncton.

Elle attribue en partie cette amélioration à l'arrivée d'une nouvelle version de l'examen NCLEX-RN.

Toutefois, la situation n’est pas réglée selon elle. Il n’y pas encore de matériel préparatoire en français donc, beaucoup de nos étudiants vont se préparer en anglais, indique-t-elle.

Une femme aux cheveux courts qui parlent à un micro et portant des lunettes.

La directrice de l’École réseau de science infirmière de l’Université de Moncton, Suzanne Harrison

Photo : Radio-Canada / Patrick Lacelle

Pour contourner le problème, Suzanne Harrison indique que l’Université de Moncton a ajouté un cours de préparation à l’examen dans son programme.

Elle croit que ce cours va encore augmenter le taux de succès de nos étudiants en français en attendant qu’il y ait une autre solution, on peut toujours rêver.

Avec des informations de Karine Godin

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