Énergie verte : pour avoir leur mot à dire, les municipalités du nord du N.-B. s’unissent

L'ensemble des municipalités du Restigouche et de la Péninsule acadienne, au Nouveau-Brunswick, joignent leurs forces et créent l'Alliance de l'énergie du Nord.

Les municipalités membres des Commissions de services régionaux du Restigouche et de la Péninsule acadienne, en plus des Premières Nations d'Eel River Bar et de Pabineau, sont partenaires de l'initiative basée sur un modèle qui a fait ses preuves en Gaspésie.

Cette alliance souhaite que ses membres soient au coeur des projets d'énergie verte qui prendront naissance sur son territoire.

Le maire de Bois-Joli, Mario Pelletier, est emballé que l’alliance prenne officiellement forme, après plusieurs mois de discussions.

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C'est une des meilleures pratiques au monde. Le gouvernement du Québec a développé des centaines de kilowatts-heures. Fait que pour nous, c'est l'avenir. Pour nous c'est une richesse. On veut créer une richesse pour nos communautés, martèle Mario Pelletier, le maire de Bois-Joli.

Ça vient également garantir que la communauté est partie prenante de tout projet de développement d'énergie verte sur son territoire, renchérit le maire de Shippagan, Kassim Doumbia.

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Si toutes les formes d'énergies vertes seront considérées, l'éolien semble être davantage dans la ligne de mire des élus.

On a déjà rencontré, je dirais un an passé, trois, quatre compagnies qui veulent s'installer. Mais nous, on ne voyait pas la solution gagnante-gagnante, déclare Mario Pelletier.

Une étude de faisabilité vient d'être lancée pour établir les paramètres de cette alliance. Elle doit être complétée d’ici la fin de l’année.

Les maires croient que cette formule impliquant les communautés évitera les écueils liés à l'acceptabilité sociale, comme la vive opposition soulevée en 2019 pour le projet éolien d'Anse-Bleue.

D’après le reportage de Serge Bouchard