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Mort du président iranien Ebrahim Raïssi : les faits saillants

Le président de l’Iran et son chef de la diplomatie sont morts dans l’écrasement de leur hélicoptère dimanche.

Une femme lit un journal qui annonce la mort du président.

Le gouvernement iranien a assuré lundi dans un communiqué que le décès du président Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère n'allait pas entraîner la moindre perturbation dans l'administration du pays.

Photo : Getty Images / Atta Kenare

Faits saillants

  • Le président iranien Ebrahim Raïssi et son ministre des affaires étrangères sont décédés dans l'accident de leur hélicoptère, selon des médias iraniens.

  • Ebrahim Raïssi va être remplacé par le premier vice-président, Mohammad Mokhber, avant une élection présidentielle qui devra se tenir le 28 juin.

  • L'hélicoptère a été localisé par les secours sur une montagne du nord-ouest du pays.

  • Plusieurs pays et organisations internationales ont offert de soutenir les opérations de recherche et de sauvetage, dont la Russie, la Turquie, l'Arabie saoudite, l'Inde et l'Union européenne.

  • Considéré comme un ultraconservateur, Raïssi avait été élu le 18 juin 2021 dès le premier tour d'un scrutin marqué par une abstention record pour une présidentielle et par l'absence de choix politiques viables.

20 mai

  • C'est ce qui conclut notre couverture en direct de la mort du président iranien d’Ebrahim Raïssi pour aujourd'hui. Merci d'avoir été des nôtres.

    Consultez ce texte pour un résumé des événements de la journée.

  • La mort d'Ebrahim Raïssi célébrée en Ontario

    Aida Bahramian le 20 mai 2024 à Ottawa.

    Aida Bahramian est une activiste iranienne qui vit au Canada depuis 2021. Elle est de ceux qui se réjouissent du décès du président.

    Photo : Radio-Canada / CAMILLE KASISI-MONET

    Des Iraniens installés en Ontario célèbrent la mort du président Ebrahim Raïssi.

    Au supermarché iranien Khorak, dans le nord de Toronto, les gens se promènent le sourire aux lèvres.

    Les gens sont heureux, s'exclame Mason Toodeh.

    J'espère qu'il pourrira en enfer, renchérit Gazaal, qui, comme plusieurs personnes interrogées, a préféré ne pas divulguer son nom de famille par peur de représailles.

    C’était un criminel. Lui et tous les autres de ce régime, ajoute Amir.

    Ils croient cependant que les choses ne changeront pas pour autant en Iran.

    Lisez notre article complet à ce sujet.

  • L'embargo américain sur le secteur aéronautique a-t-il provoqué l'écrasement?

    L'Iran utilise plusieurs hélicoptères Bell 212 de conception américaine depuis l'époque du shah. Mais le secteur aéronautique iranien subit une pénurie de pièces en raison des sanctions américaines. Dans ce contexte, l'ancien ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a cherché à imputer la responsabilité de l'écrasement aux États-Unis.

    L'un des principaux responsables de la tragédie d'hier est les États-Unis, qui ont imposé un embargo sur la vente d'avions et de pièces détachées à l'Iran et ne permettent pas au peuple iranien de bénéficier de bonnes installations aéronautiques, a déclaré M. Zarif à l'Associated Press.

    Un hélicoptère décolle.

    L'hélicoptère Bell 212 acheté par l'Iran au début des années 2000 transportant le président Raïssi peu avant l'écrasement.

    Photo : Reuters / Ali Hamed Haghdoust

    Interrogé sur la remarque de M. Zarif, le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a répondu : En fin de compte, c'est le gouvernement iranien qui est responsable de la décision de faire voler un hélicoptère vieux de 45 ans dans ce qui a été décrit comme de mauvaises conditions météorologiques, et personne d'autre.

    Ali Vaez, directeur du projet Iran à l'International Crisis Group, a déclaré que même si les sanctions américaines ont privé l'Iran de la capacité de renouveler et de réparer sa flotte pendant des décennies, on ne peut pas ignorer l'erreur humaine et le rôle de la météo dans cet accident en particulier.

    Richard Aboulafia, analyste et consultant en aérospatiale, a déclaré que l'Iran exploitait probablement le marché noir pour les pièces détachées nécessaires à l'entretien de sa flotte, mais il s'est demandé si l'Iran avait les compétences nécessaires en matière de maintenance pour permettre aux hélicoptères plus anciens de voler en toute sécurité.

    Pas encore de cause connue

    La télévision d'État n'a donné aucune cause immédiate expliquant l'accident survenu dans la province iranienne de l'Azerbaïdjan oriental. Les images diffusées par l'IRNA montrent le lieu de l'accident, à travers une vallée escarpée dans une chaîne de montagnes verdoyantes.

    Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré que les États-Unis continuaient de surveiller la situation autour du très malheureux accident d'hélicoptère, mais qu'ils n'avaient aucune idée de la cause. Je ne vois pas nécessairement d'impacts plus larges sur la sécurité régionale à l'heure actuelle, a-t-il commenté.

    Avec les informations de l'AFP et de l'Associated Press

  • L'Iran a demandé l'assistance de Washington après l'écrasement d'hélicoptère

    Les États-Unis ont indiqué lundi que l'Iran avait demandé leur assistance après l'accident d'hélicoptère qui a coûté la vie au président iranien Ebrahim Raïssi. Ils ont également présenté leurs condoléances tout en jugeant qu'Ebrahim Raïssi avait du sang sur les mains.

    Le gouvernement iranien nous a demandé de l'aide, a déclaré à la presse Matthew Miller, porte-parole du département d'État, alors que les États-Unis et l'Iran n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis la révolution de 1979.

    Nous avons dit que nous serions prêts à apporter notre aide, ce que nous ferions pour tout gouvernement dans cette situation, a ajouté le porte-parole.

    En fin de compte, pour des raisons essentiellement logistiques, nous n'avons pas été en mesure de fournir cette assistance, a-t-il dit, se refusant à donner des détails sur la teneur de la demande ni par quel canal de communication elle a été faite.

    Il a cependant confirmé que c'était pour aider aux recherches après la disparition de l'hélicoptère dimanche après-midi.

    L'accident s'est produit alors que les États-Unis et l'Iran auraient tenu récemment de discrets pourparlers à Oman après les affrontements entre l'Iran et Israël.

    Les États-Unis ont présenté leurs condoléances officielles dans un communiqué du département d'État.

    Alors que l'Iran se choisit un nouveau président, nous réaffirmons notre soutien au peuple iranien et à sa lutte pour les droits de la personne et les libertés fondamentales, a ajouté le texte.

    Avec les informations de l'AFP

  • Ebrahim Raïssi « avait du sang sur les mains », dit John Kirby

    Le président iranien Ebrahim Raïssi avait du sang sur les mains pour avoir soutenu des groupes extrémistes dans la région, a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité national des États-Unis, John Kirby.

    John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis.

    John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis. (Photo d'archives)

    Photo : Reuters / EVELYN HOCKSTEIN

    Le porte-parole a déclaré aux journalistes que les États-Unis continueront à demander des comptes à l'Iran pour ce qu'il a qualifié d'activité déstabilisatrice dans la région.

    Avec les informations de Reuters et de l'AFP

  • Le pape François offre ses condoléances

    Le pape François a présenté lundi ses condoléances au guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, après le décès du président Ebrahim Raïssi.

    En confiant les âmes des défunts à la miséricorde du Tout-Puissant et en priant pour ceux qui pleurent leur perte, en particulier leurs familles, j'envoie l'assurance de la proximité spirituelle avec la nation en ce moment difficile, a écrit le pape, en anglais, dans un télégramme adressé à M. Khamenei.

    AFP

  • Jour de deuil national en Turquie

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a décrété lundi un jour de deuil national après la mort du président iranien Ebrahim Raïssi.

    Lors de notre réunion du cabinet, nous avons décidé de déclarer une journée de deuil national dans notre pays pour partager la profonde douleur vécue par le peuple iranien.

    Une citation de Recep Tayyip Erdogan, président de la Turquie

    Nous présentons à nouveau nos condoléances à nos frères iraniens, a ajouté M. Erdogan.

    Recep Tayyip Erdogan.

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit plus tôt lundi prier pour la « miséricorde de Dieu pour mon cher collègue et frère Ebrahim Raïssi ».

    Photo : Reuters / Umit Bektas

    Ankara, qui avait envoyé dimanche soir un drone Akinci turc dans la zone de l'écrasement, a affirmé lundi que son appareil avait permis de repérer l'épave de l'hélicoptère à bord duquel voyageait M. Raïssi, découverte à l'aube dans le nord-ouest de l'Iran.

    Le président Erdogan, qui s'enorgueillit régulièrement du développement de l'industrie de défense turque, s'est félicité lundi soir du rôle actif joué par l'appareil turc.

    AFP

  • Les Iraniens appelés aux urnes le 28 juin

    L'élection présidentielle en Iran aura lieu le 28 juin, a rapporté lundi la télévision d'État, à la suite du décès du président Ebrahim Raïssi et de son entourage dans un écrasement d'hélicoptère.

    Le calendrier électoral a été approuvé lors de la réunion des chefs du pouvoir judiciaire, du gouvernement et du Parlement, a indiqué la télévision. Avec l'accord du Conseil des gardiens, il a été décidé que la 14e élection présidentielle se tiendra le 28 juin, a-t-elle précisé.

    AFP

  • Une enquête lancée

    Le chef d'état-major des forces armées iraniennes, Mohammad Bagheri, a ordonné une enquête sur la cause de l'écrasement d'hélicoptère qui a tué le président et son entourage, a indiqué l'agence de presse Isna.

    L'hélicoptère n'avait pas son système de signalisation allumé ou ne possédait pas un tel système, selon le ministre turc des Transports Abdulkadir Uraloglu. M. Uraloglu a déclaré aux journalistes que, puisque l’Iran relevait de la zone de responsabilité de la Turquie en matière d’intervention d’urgence, les autorités avaient vérifié le signal de l’hélicoptère après avoir appris qu’il s’était écrasé.

    Mais malheureusement, [nous pensons] qu'il est très probable que le système de signalisation ait été désactivé ou que l'hélicoptère ne disposait pas de ce système de signalisation, a-t-il précisé.

    Agence France-Presse

  • L'embargo américain pointé du doigt dans l'accident

    L’ancien ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a imputé l’accident d'hélicoptère qui a coûté la vie au président iranien aux sanctions américaines.

    Un homme prononce un discours.

    Mohammad Javad Zarif. (Photo d'archives)

    Photo : Getty Images / Sean Gallup

    L’un des principaux responsables de la tragédie d’hier est les États-Unis, qui ont imposé un embargo sur la vente d’avions et de pièces détachées à l’Iran et ne permettent pas au peuple iranien de bénéficier de bonnes installations aéronautiques, a déclaré M. Zarif dans une interview à la télévision d’État de son pays.

    Cela sera inscrit sur la liste des crimes américains contre le peuple iranien, a-t-il ajouté.

    En Iran, les avions sont confrontés à une pénurie de pièces détachées et volent souvent sans contrôles de sécurité en raison des sanctions occidentales.

    Les États-Unis n'ont pas jusqu'ici pas commenté publiquement la mort de M. Raïssi.

    Source : Al Jazeera et AP