Ce qu’on sait sur les frappes meurtrières à Rafah
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PHOTO : Getty Images / EYAD BABA / AFP
PHOTO : Associated Press / Jehad Alshrafi
Plusieurs sources palestiniennes ont annoncé la mort d’au moins 21 personnes après un bombardement israélien mardi sur un camp de déplacés à l’ouest de Rafah. Quelques heures plus tard, l’armée israélienne a démenti avoir mené cette frappe.
PHOTO : Reuters / Mohammed Salem
Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a qualifié cette frappe de « nouveau massacre ». Il y a deux jours, une attaque similaire sur une zone humanitaire de Rafah a fait 45 morts et près de 250 blessés, provoquant une vague de condamnations internationales.
JUSTIN TRUDEAU
Premier ministre du Canada
PHOTO : La Presse canadienne / Spencer Colby
C’est le nombre approximatif de personnes qui ont fui Rafah depuis trois semaines, selon les Nations unies. L’armée israélienne mène depuis le 7 mai une opération qu’elle qualifie « d’ampleur limitée » sur cette ville du sud de la bande de Gaza, qui abrite de nombreux déplacés.
Vendredi, la Cour internationale de justice a ordonné à Israël de mettre immédiatement fin à son offensive à Rafah, affirmant que la population civile était en danger. Or, ce tribunal ne dispose pas de moyens contraignants pour faire respecter son ordonnance.
PHOTO : Associated Press / Jehad Alshrafi
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PHOTO : Reuters / Vatican Media
Le pape François présente ses excuses pour son utilisation d’un terme homophobe lors d’une récente rencontre à huis clos avec 250 évêques italiens. Il a invité ces derniers à ne pas accueillir dans les séminaires religieux les personnes ouvertement homosexuelles, estimant qu’il y avait déjà trop de « frociaggine ». Il s’agit d’un mot péjoratif tiré du dialecte romain, qui pourrait se traduire par « tapette », ou encore « pédé ».
Le terme utilisé par le pape a provoqué quelques rires incrédules, rapportent différents médias. Des évêques présents soulignent que comme l’italien n’est pas la langue maternelle du pape, celui-ci n’a visiblement pas saisi la portée du mot qu’il a prononcé. L’incident a tout de même poussé le Saint-Siège à transmettre les excuses du souverain pontife.
MATTEO BRUNI
Porte-parole du Vatican
Les propos du pape François suscitent un certain étonnement au sein de la communauté LGBTQ+, car le chef de l’Église catholique a par le passé montré une certaine ouverture. L'an dernier, il a autorisé la bénédiction des couples homosexuels. Et au début de son pontificat, il déclarait que si « une personne est homosexuelle et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger? »
FRANCIS DEBERNARDO
Chef de New Ways Ministry, organisation américaine de défense des catholiques LGBTQ+
PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Afin d'accélérer la cadence des mises en chantier, la Ville de Montréal vise, dans la prochaine année, une cible de 120 jours maximum pour la délivrance des permis de construction les plus simples, c’est-à-dire pour les projets qui n’exigent pas de dérogation.
PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Il faut actuellement attendre, dans certains arrondissements, jusqu’à 20 mois pour obtenir un permis de construction. Cette explosion des délais bureaucratiques dans les dernières années a même poussé des promoteurs immobiliers à délaisser leurs projets à Montréal.
PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Sur un autre front, l'administration municipale veut mettre une plus grande partie du parc locatif à l’abri de la spéculation. L'objectif : porter de 7 % à 20 % la proportion de logements hors marché d’ici 2030 grâce à une enveloppe de 3 millions $ dès l’an prochain.
EXTRAIT
Rapport du Chantier abordable Montréal
PHOTO : Reuters / Nicky Loh
Le Québec devient la première province à offrir gratuitement des médicaments contre le VRS.
PHOTO : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Le Québec devient donc la première province canadienne à offrir aux bébés un programme d’injection du nirsévimab, un agent de prévention efficace contre les complications liées au VRS. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, en a fait l’annonce vendredi dernier.
PHOTO : iStock
Presque tous les enfants contractent ce virus au moins une fois avant l’âge de 2 ans. Le VRS est d’ailleurs très contagieux et provoque des bronchiolites et des pneumonies chez les nouveau-nés prématurés et chez les bébés à la santé plus vulnérable.
CAROLINE QUACH
Pédiatre, microbiologiste-infectiologue et responsable de la prévention et du contrôle des infections au CHU Sainte-Justine
PHOTO : iStock / Narongrit Sritana
Le VRS est une des causes majeures de l’hospitalisation de nouveau-nés et de nourrissons au Canada. Québec invite ainsi les parents à consulter un professionnel de la santé pour déterminer si leur enfant peut recevoir le nirsévimab.
PHOTO : Radio-Canada / Jean Simard
La rivalité a duré près de 45 ans.
PHOTO : Radio-Canada / Karl-Philip Vallée
Atari a annoncé avoir mis la main sur la marque Intellivision et son catalogue de plus de 200 jeux, ce qui met fin à la toute première guerre de consoles.
PHOTO : Allan Alcorn / Computer Museum History
En 1977, Atari connaît un succès monstre avec sa nouvelle console de salon à cartouches, l’Atari VCS (renommé Atari 2600 plus tard). Son jeu Pong, ultrapopulaire dans les arcades, faisait ainsi son entrée pour la première fois dans les foyers.
Deux ans plus tard, Mattel, le fabricant des poupées Barbie, lance l’Intellivision, elle aussi une console de salon à cartouches. Avec ses graphiques de meilleure qualité et un son supérieur, le système représente un premier adversaire sérieux pour Atari.
PHOTO : Mattel
Pour vanter les mérites de sa console, Mattel s’est offert une série de publicités avec le journaliste et acteur George Plimpton. Il y comparait l’Intellivision avec la machine d’Atari, alimentant la rivalité.
PHOTO : Intellivision
Les deux systèmes font maintenant chambre commune, à l’exception de la console rétro Intellivision Amico, annoncée il y a 6 ans par l’entreprise, et qui tarde à voir le jour. Intellivision continuera de développer le système, dans une société à part et sous un nouveau nom.
MIKE MIKA
Directeur de Digital Eclipse, un studio d’Atari
PHOTO : (Mohamed El Saife/CBC)
Ça a déclenché une vague de condamnations internationales.
Des dizaines de déplacés palestiniens sont morts ou blessés après un bombardement israélien dans la nuit de dimanche à lundi à Rafah, où se trouve le seul point de passage reliant la bande de Gaza à l’Égypte.
PHOTO : Getty Images / EYAD BABA(AFP)
TÉMOIGNAGE
Un habitant de Rafah, à l’AFP
PHOTO : Getty Images / EYAD BABA (AFP)
Le bombardement a tué deux hauts responsables du Hamas, selon l’armée israélienne. Évoquant « un accident tragique », le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, affirme que les civils n’étaient pas visés et annonce l’ouverture d’une enquête.
BENYAMIN NÉTANYAHOU
Premier ministre israélien
PHOTO : La Presse canadienne / Justin Tang
Ce bombardement meurtrier dans un camp de déplacés a été largement condamné à l’international – notamment par le Canada et les États-Unis –, d’autant qu’il survient quelques jours après un arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) ordonnant la fin des opérations à Rafah.
Lundi, des manifestants se sont rassemblés par milliers dans différentes villes pour protester contre les bombardements à Rafah, notamment à Paris, à Madrid et à Tunis.
PHOTO : Getty Images / GEOFFROY VAN DER HASSELT
Malgré les condamnations internationales, de nouveaux bombardements ont été signalés à Rafah sur le terrain mardi. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir en urgence à la demande de l’Algérie (membre non permanent du Conseil), selon des sources diplomatiques de l’AFP.
PHOTO : La Presse canadienne / Ryan Remiorz
PHOTO : Radio-Canada
Un juge de la Cour supérieure donne raison (en partie) à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), qui a récemment déposé une demande d’injonction pour que des normes de sécurité soient imposées au campement de militants propalestiniens sur un de ses campus. Contrairement à d’autres universités où sont apparus de tels campements, l’UQAM ne réclame pas son démantèlement.
Dans sa décision, le juge conclut que des mesures « appropriées » sont nécessaires pour limiter le risque « qu’un événement malheureux ne se produise et que l’UQAM subisse ainsi un préjudice sérieux ou irréparable ».
PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Les représentants des manifestants, opposés à l’injonction, ont affirmé lors de leur plaidoyer que ces mesures pourraient forcer l’abandon du campement, mais le juge ne croit pas qu’elles limitent leur droit de manifester. Il rejette aussi leur argument selon lequel les barricades et le masquage de caméras de sécurité sont nécessaires pour protéger leur intimité.
EXTRAIT DE LA DÉCISION DU JUGE LOUIS-JOSEPH GOUIN
PHOTO : Radio-Canada
Les militants installés sur le campus exigent que l'UQAM rompe tout lien avec des institutions israéliennes et révèle l'étendue de ces relations, si elles existent. Ils demandent aussi au gouvernement de François Legault de renoncer à l'ouverture d’un Bureau du Québec en Israël.
L’UQAM assure pour sa part ne pas avoir d’investissement dans l’armement ni d’entente de mobilité avec des universités israéliennes.
PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers
PHOTO : iStock
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, se dit « furieux » contre une présentation sur l’éducation sexuelle faite dans au moins quatre écoles secondaires de la province. La présentation devait, selon lui, porter sur le virus du papillome humain (VPH, une infection transmissible sexuellement liée à certains cancers), mais à la place, « du matériel clairement inapproprié » a été présenté aux élèves, dit-il.
PHOTO : VPH Action Globale/Thirsty for the Talk
Un courriel envoyé aux abonnés de l’infolettre du Parti progressiste-conservateur reprend une photo tirée de la présentation de l’organisme VPH Action Globale, qui a soulevé l’ire du premier ministre. On y voit les questions suivantes : « Est-ce normal de regarder de la porno comme des séries télé? », « Les filles se masturbent-elles? », « Est-ce que ça fait mal quand on le fait pour la première fois? », « Est-ce bien ou mal de faire de l'anal? »
BLAINE HIGGS
Premier ministre du Nouveau-Brunswick
L’organisme VPH Action Globale estime pour sa part que Blaine Higgs induit le public en erreur en présentant l’image hors de son contexte. Il dit qu’il s’agit d’exemples de questions récurrentes que les élèves posent lors de ces ateliers, et non de la promotion de ces comportements. Sa présidente ajoute que les écoles étaient au courant du contenu de la présentation, et que celle-ci respecte le curriculum de la province.
Le premier ministre progressiste-conservateur fait cette sortie alors que des élections provinciales doivent avoir lieu en octobre au Nouveau-Brunswick. Il utilise régulièrement le thème du « droit des parents » pour courtiser son électorat. Le courriel dans lequel il dénonce la présentation se conclut par une invitation à faire un don en argent à son parti.
PHOTO : iStock
Le prix moyen a plus que doublé en trois ans.
C’est la hausse du prix moyen de l’huile d’olive en trois ans au pays, selon les plus récentes données de Statistique Canada. Depuis mars 2021, le litre est passé de 6,62 $ à 15,93 $ en mars 2024.
PHOTO : Getty Images / Janos Chiala
L’Espagne, principal producteur mondial, subit une sécheresse depuis deux ans qui nuit aux récoltes. En Italie, deuxième producteur, la chaleur a favorisé la prolifération de parasites : des champignons, une bactérie destructrice, la Xylella fastidiosa, ainsi que la mouche de l’olive, insecte dont les larves dévorent les fruits des oliviers.
LUIGI D’AMICO
Producteur d’huile d’olive en Italie
Devant la flambée des prix, de plus en plus de Canadiens réduisent leur consommation d’huile d’olive, ou optent pour des produits moins chers, comme l’huile de tournesol ou l'huile à base d’avocat, constate l’expert de l’industrie agroalimentaire Sylvain Charlebois.
SYLVAIN CHARLEBOIS
Directeur du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire, Université Dalhousie
PHOTO : Laura Howells/CBC
Et tout indique que les chaleurs en Europe vont maintenir les prix élevés. Ils pourraient même augmenter de 45 % à 50 % d’ici l’automne, croit Giuseppe Di Gennaro, chef et directeur culinaire de la chaîne de marchés italiens Lina’s, à Calgary.
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À l’approche des élections au Mexique, le 2 juin, la désinformation contamine la campagne présidentielle par le biais des réseaux sociaux, où des mensonges à propos des deux principales candidates sont diffusés librement. Parallèlement, des montages créés au moyen de l’intelligence artificielle répandent de faux messages politiques. Ces mensonges « abaissent le niveau du débat politique », selon plusieurs analystes.
PHOTO : Getty Images / AFP / RODRIGO OROPEZA
Un mensonge qui a été répandu voudrait que la candidate Claudia Sheinbaum, de confession juive, souhaite imposer la circoncision aux nouveau-nés. De plus, Mme Sheinbaum, ex-mairesse de Mexico, aurait prétendument proposé de fermer la basilique de Guadalupe, le sanctuaire catholique le plus vénéré du Mexique, d'après un message partagé plus de 4000 fois et attribué au journal Excélsior.
PHOTO : Getty Images / ULISES RUIZ
De son côté, la candidate du bloc d'opposition, Xochitl Galvez, a été accusée par le président sortant, Andrés Manuel López Obrador, de vouloir supprimer les programmes de soutien aux personnes âgées, alors qu’elle milite pour leur financement. Elle a pour sa part accusé sa rivale Claudia Sheinbaum d'être une « narcocandidate » et d'avoir reçu des « dessous-de-table » et de la « drogue » quand elle était mairesse de Mexico.
C’est le nombre de migrants non naturalisés qui pourraient voter lors des élections mexicaines du 2 juin, selon une fausse nouvelle attaquant la gauche au pouvoir. Une publication partagée à des milliers de reprises fait état de l’ajout de tous ces migrants sur les listes électorales, alors qu’ils sont en réalité 82 565 naturalisés parmi les 99 millions admissibles pour voter, selon les vérifications de l’Agence France-Presse.
Pour plusieurs analystes à travers le monde, la désinformation est une des plus grandes menaces qui pèsent sur les démocraties. C’est d’ailleurs ce que met en lumière le ministère canadien de l’Emploi et du Développement social dans un rapport publié cette année, qui désigne la désinformation comme étant la plus grande menace pour le pays.
PHOTO : Reuters / Yves Herman
En janvier, le chef de la diplomatie européenne a lui aussi exprimé de grandes inquiétudes et a accusé la Chine et la Russie d’utiliser « des infrastructures destinées à mentir, à manipuler et à déstabiliser » les démocraties, notamment lors d’élections.
Les mêmes inquiétudes se font entendre aux États-Unis, où certains observateurs évoquent une menace « sans précédent » pour la démocratie à l’approche de l’élection présidentielle en novembre.
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PHOTO : Einar Aslaksen/Katie Paterson
PHOTO : Vilma Taubo/Katie Paterson/Future Library
L’écrivaine mexicaine Valeria Luiselli vient de remettre dimanche le 10e manuscrit secret à la Bibliothèque du futur d’Oslo, en Norvège. Dix ans plus tôt, la Canadienne Margaret Atwood, auteure de La Servante écarlate, était la première à y déposer un texte.
PHOTO : Katie Paterson
Depuis 10 ans, une petite pièce de la bibliothèque publique d’Oslo accueille chaque année un nouveau texte. Ces manuscrits ne seront pas lus avant 2114. Les écrivains qui acceptent de participer au projet doivent garder secrets les moindres détails de leur livre, à l’exception du titre. Ils peuvent écrire une courte nouvelle comme un long roman, dans la langue de leur choix.
Le papier qui sera utilisé pour imprimer ces livres proviendra de 1000 arbres qui ont été plantés dans la forêt de Nordmarka, près de la capitale norvégienne.
PHOTO : Rio Gandara/HS
En vertu d’un accord signé avec la Ville d’Oslo, la Bibliothèque du futur, sa forêt et ses manuscrits seront légalement protégés pendant 100 ans.
PHOTO : MJC/Katie Paterson
L’artiste Katie Paterson, à l’origine de la Bibliothèque du futur, y voit un cadeau pour les générations futures. Le projet, selon elle, permet de se projeter vers l’avenir, au moment où le monde est bouleversé par les conflits et les changements climatiques.
KATIE PATERSON
Artiste