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Lauriane Genest roulera sans pression à Milton

La cycliste sur piste pédale avec force.

Lauriane Genest

Photo : Getty Images / ADRIAN DENNIS

  • Michel Chabot

La Coupe des nations de cyclisme sur piste de Milton, dernière compétition avant les Jeux de Paris, se déroulera ces trois prochains jours et permettra à certains athlètes de se qualifier pour le grand rendez-vous estival, et à d’autres de consolider leurs acquis, tout en vérifiant la forme de leurs jambes.

C’est le cas de Lauriane Genest, qui se dit virtuellement assurée de vivre ses deuxièmes JO, après ceux de Tokyo en 2021.

La Lévisienne connaît cependant une saison en demi-teinte jusqu’ici. En février, à la Coupe des nations d’Adélaïde, en Australie, elle a décroché le bronze au keirin, mais aux Championnats panaméricains la semaine dernière, en Californie, elle n’a pu faire mieux que deux 4es places, au keirin et au sprint.

La Coupe des nations en webdiffusion

Le 12 avril, voyez le premier tour et les finales de l'épreuve de vitesse par équipe ainsi que les finales de la course d'élimination et de la poursuite par équipe, en direct de Milton, en Ontario.

Les résultats n’étaient pas ce que j’allais chercher, admet Genest. Deux 4es places quand tu dis que c’est un podium presque assuré, tu veux aller chercher le titre. Mais il reste que ce n’était pas les courses les plus importantes de la saison. Je me concentre sur ce week-end. C’était des courses pour gagner des points pour les Jeux, et ç’a été fait. C’est amplement suffisant pour être dans une bonne position pour les Olympiques.

Rien de dramatique, en effet, puisque Genest et sa compatriote Kelsey Mitchell, championne olympique du sprint au Japon, devraient obtenir leur billet pour Paris.

Avant Milton, nous sommes presque assurées d’être qualifiées en individuel, au sprint et au keirin, avec deux places dans chaque épreuve, comme nous avions fait à Tokyo. Donc, c’est assez positif. Il n’y a pas cette pression-là, ce week-end, de faire absolument un podium ou de se qualifier pour une finale pour nous qualifier pour les Jeux. Ça va aider aux performances de pouvoir y aller plus librement, d’essayer de nous amuser un peu plus.

Une citation de Lauriane Genest, cycliste sur piste

Avec Sarah Orban et Mitchell, Genest a également bon espoir de se qualifier pour le sprint en équipe, même si le trio canadien a peu roulé ensemble cette saison.

On n’a pas fait la vitesse avec Kelsey en début de saison, précise Genest. Elle avait besoin d’être en retrait et de s’entraîner avant de revenir en course. C’était la première fois de l’année qu’on le faisait, aux Championnats panaméricains. Ce n’était pas le résultat voulu. On s’est fait battre par les Mexicaines, et Sarah était un peu déçue, mais je lui ai dit que c’était peut-être l’une des meilleures vitesses qu’on avait atteintes depuis que nous sommes ensemble.

Deux cyclistes rigolent en transportant leur vélo.

Lauriane Genest et Kelsey Mitchell

Photo : Radio-Canada / Stéphane Paquin

Médaillée de bronze au keirin à ses premiers Jeux, il y a trois ans, Genest a Paris en tête depuis longtemps puisque le processus de qualifications s’étale sur deux ans.

Même si tu ne penses pas aux Jeux tous les jours, c’est toujours derrière ton esprit, dit-elle. On est toujours confrontés à ça, la qualification, faire des points. De me qualifier pour les Jeux une deuxième fois, c’est déjà un accomplissement. Mais, en même temps, je sais que j’ai fait un podium à Tokyo, alors j’aimerais faire la même chose, ou mieux.

J’ai de grandes aspirations pour Paris, mais c’est un cycle olympique complètement différent, avec de nouvelles coureuses. Ce n’est pas le même défi, je ne suis pas la même personne non plus. Je ne sais pas dans quelle condition je serai dans trois mois.

Une citation de Lauriane Genest, cycliste sur piste

Les Jeux olympiques de Paris seront effectivement différents de ceux de Tokyo, mais l’expérience acquise en 2021 servira la Québécoise, même si elle en doute quelque peu.

Avec la COVID, il y avait, peut-être, seulement 50 personnes dans les gradins, des gens de la région où le vélodrome avait été bâti, raconte-t-elle. Ce n’était pas une ambiance de fou, on n’habitait pas dans le village. Au contraire, je pense que ce sera comme ma première expérience olympique, ce sera peut-être un peu plus stressant au niveau des médias, des spectateurs aussi. Je me souviens quand on a fait l’événement-test à Paris, il y a deux ans, les partisans français sont un peu fous, ils font du bruit. J’avais été assez intimidée par ça. Donc, ça a été une bonne répétition. Je sais à quoi m’attendre.

Plus aguerrie, plus rapide et plus forte, elle pourrait profiter de tout le bagage acquis depuis qu'elle s’est jointe à l’équipe nationale en 2018, surtout qu’elle s’est aussi améliorée sur le plan tactique.

Je ne suis plus dans le début de la vingtaine, j’aurai 26 ans aux Jeux, donc certainement plus d’expérience que certaines filles qui ont joint le circuit après Tokyo, alors je vais utiliser cette expérience-là à mon avantage.

Une citation de Lauriane Genest, cycliste sur piste

Après l’épreuve ontarienne de la fin de semaine, Genest et ses coéquipières auront trois mois de préparation devant elles. C'est une période qui pourrait sembler longue et fastidieuse à première vue, mais tout est relatif, comme dirait l'autre.

Nous sommes habitués en cyclisme sur piste, le calendrier n’est pas très chargé. Donc, pour nous, trois mois d’entraînement, ce n’est pas tant que ça à vrai dire, explique-t-elle. Quand on pense à tous ces mois à nous entraîner avant les Jeux de Tokyo, avec la COVID, c’était presque pendant un an et demi sans course. Trois mois, c’est très court en comparaison.

  • Michel Chabot

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