Quatorze gymnastes du Bélarus sous bannière neutre en 2024

La Fédération internationale de gymnastique (FIG) a accepté que 14 athlètes et 16 dirigeants du Bélarus participent à des compétitions internationales sous bannière neutre.

Le médaillé d'or aux Jeux olympiques de Tokyo, le trampoliniste Ivan Litvinovich, est l'un des 14 athlètes qui ont reçu l'approbation de la FIG.

Les athlètes de Russie et du Bélarus ont été exclus de la plupart des disciplines sportives à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine, qui a été appuyée par le Bélarus.

Cependant, la Fédération européenne de gymnastique a décidé en décembre 2023 de maintenir l'exclusion des athlètes de ces deux pays de ses compétitions, en contradiction avec la recommandation de la FIG.

On ignore toujours si les athlètes qui ont reçu l'approbation de la FIG lundi pourront participer aux épreuves de qualifications en vue des Jeux olympiques.

Rappelons que le Comité international olympique a demandé aux fédérations internationales d'étudier la possibilité de permettre aux athlètes de Russie et du Bélarus dans des sports individuels d'obtenir un statut neutre.

Afin d'obtenir ce statut, les athlètes et les dirigeants de ces deux pays ne doivent pas avoir exprimé publiquement leur appui à l'invasion en Ukraine, ou encore entretenir des relations avec l'armée ou les agences de sécurité gouvernementales.

Parmi les autres athlètes qui ont reçu l'approbation de la FIG se trouve Alina Harnasko, qui avait gagné la médaille de bronze en gymnastique rythmique, à Tokyo, en 2021.

La FIG n'a pas précisé si elle avait refusé les candidatures de certains athlètes du Bélarus ni les motifs pour lesquels aucun athlète russe n'a été approuvé jusqu'ici.

Ça n'est pas une liste définitive, elle évoluera au fil du temps, a indiqué la FIG.

Les gymnastes de la Russie et du Bélarus ont été exclus des deux dernières éditions des Championnats du monde, des épreuves incontournables pour participer aux JO, soit depuis le début de la guerre en février 2022.

Leur exclusion des Championnats européens de 2024 pourrait être un autre dur coup à leurs espoirs d'être à Paris.

Certaines épreuves de qualification en vue des Jeux, dont celles de la Coupe du monde de gymnastique, doivent aussi se dérouler en Europe.