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Mettre l’art autochtone au premier plan, avec Léuli Eshrāghi du MBAM

Portrait en entrevue.
Léuli Eshrāghi, « conservateurice » des arts autochtones au Musée des beaux-arts de Montréal.PHOTO : Radio-Canada / Jean-Baptiste Demouy
Publié le 14 décembre 2023

Léuli Eshrāghi est « conservateurice » des arts autochtones au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), un poste qui n'existait pas auparavant et qui a pour but de rapprocher et de mettre de l'avant les cultures autochtones canadiennes, mais aussi du monde. D'origine samoane, australienne et allemande, Léuli Eshrāghi se passionne pour l'art depuis sa jeunesse, notamment à cause de son éducation.

À sa demande, Radio-Canada utilise le pronom non binaire iel, formé à partir des pronoms il et elle, pour désigner Léuli Eshrāghi. Le néologisme conservateurice, utilisé par le MBAM, est issu de la fusion de conservateur et de conservatrice.

À titre de conservateurice, Léuli Eshrāghi souhaite faire tomber plusieurs barrières comme celle de la langue et mettre l’art autochtone au premier plan.

« Je veux vraiment mettre en avant la culture d’ici, des terres boisées, des Grands Lacs. On met vraiment l’accent sur l’art inuit. »

— Une citation de  Léuli Eshrāghi

Léuli Eshrāghi parle également du rapport historique parfois obscur des musées avec l’art autochtone. Iel explique cependant que le milieu de l’art étant plus petit au Canada qu’aux États-Unis ou en Europe, il y est plus facile de tisser des liens et d’entamer un dialogue pour reconnaître les erreurs du passé.

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