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L'intégration des étudiants internationaux francophones dans le nord de l'Ontario

Areelie Ngawol Mutima et Nouhayla Benkirane dans les studio de Radio-Canada à Sudbury.
(À gauche) Areelie Ngawol Mutima, étudiante au Collège Boréal en Technique de travail social (À droite) Nouhayla Benkirane, étudiante au Collège Boréal en Techniques en administration des affaires.PHOTO : Radio-Canada / Frédéric Projean
Publié le 8 novembre 2023

Quatre étudiants originaires de la République Démocratique du Congo et du Maroc sont venus livrer leur expérience et leurs perspectives sur l’immigration à l’émission Le matin du Nord, dans le cadre de la Semaine nationale de l’immigration francophone 2023.

Areelie Ngawol Mutima est étudiante au Collège Boréal en technique de travail social

« Je suis arrivée au Canada, ça fait maintenant trois ans. Jusque là dans mon parcours il y a eu des embûches, j’avais de la difficulté. C’est un nouvel environnement, les documents sont différents, le pays est différent, les personnes sont différentes, mais Dieu merci, j’ai rencontré des personnes garantes de m’aider. »

— Une citation de  Areelie Ngawol Mutima, étudiante

Elle explique avoir un bon réseau et s'être faite des amis malgré les défis rencontrés.

Nouhayla Benkirane est étudiante au Collège Boréal en Techniques en administration des affaires. Elle est originaire de Fès au Maroc. C’est l’aînée de sa famille et elle a dû apprendre à être autonome et débrouillarde pour la première fois.

Je devine que je me suis forgé une nouvelle personnalité, moi qui suis de base très timide et très réservée. Me voilà en train de parler très librement, raconte-t-elle en riant.

Benito Furume est étudiant de 4e année en Économie et comptabilité à l’Université Laurentienne.

Il explique qu’étant arrivé durant la pandémie, il y a eu des défis avec la solitude et le sentiment d’être isolé.

Joyce Motuke Malembe est étudiante de 3e année au baccalauréat en étude des enjeux humains et sociaux à l’Université de Hearst.

Elle a également eu des défis lors de son arrivée, elle a dû être mise en quarantaine durant le confinement en 2021.

Depuis le déconfinement, ils affirment tous les deux avoir réussi à mieux s’intégrer et à se bâtir un réseau de contacts.

Aujourd’hui, à travers l’université, je suis étudiante mentore, ce qui me permet de rencontrer de nouvelles personnes à chaque fois, ce qui enrichit mon réseau, explique Joce Motuke Malembe.

Les étudiants ont tous noté avoir été bien accueillis dans le nord de l'Ontario, mais ils souhaiteraient avoir un accès plus rapide aux soins de santé et au logement abordable. La discussion a également touché aux frais de scolarité, qualifiés de très élevés pour les étudiants internationaux au Canada.

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