•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Début du contenu

Le ligandrol, une substance dopante populaire aux effets encore peu connus

Une femme manipule un échantillon d'urine.
La professeure à l'INRS et spécialiste en dopage Christiane Ayotte manipule un échantillon d'urine.PHOTO : La Presse canadienne / Graham Hughes
Publié le 14 mars 2024

On apprenait cette semaine que la quadruple championne de curling winnipégoise Briane Harris avait été suspendue pour dopage après avoir subi un contrôle au ligandrol dont le résultat s'est révélé positif. Cette nouvelle substance proscrite par l'Agence mondiale antidopage est de nos jours très facile d'accès, selon la professeure à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) et spécialiste en dopage Christiane Ayotte.

Le ligandrol fait partie d’une flopée de substances qui ont fait leur entrée dans les 15 dernières années dans l'arsenal de dopage offert aux athlètes, explique-t-elle.

La substance, offerte sous forme de solutions, de gouttes ou de produits injectables, est très populaire, commune dans les salles d’entraînement et facile à se procurer sur Internet, selon la spécialiste.

« C’est un jeu de dupe de prendre ces substances-là en pensant qu'il n'y a pas les effets secondaires potentiels néfastes qu’on associe aux anabolisants. »

— Une citation de  Christiane Ayotte, professeure à l'INRS et spécialiste en dopage

D’après Christiane Ayotte, le ligandrol est utilisé pour augmenter la masse musculaire et pour faciliter la récupération en tant que solution de rechange plus sécuritaire aux anabolisants, mais encore une fois, on n’en sait rien.

Il faut dire tout de suite que ce sont des substances qui n’ont pas été homologuées comme des médicaments. [...] On ne connaît pas la toxicité, on ne connaît pas les doses, on ne connaît pas l'innocuité à court et à long terme, prévient-elle.

Briane Harris a déclaré qu’elle portera sa suspension en appel au Tribunal arbitral du sport (TAS). Elle soutient qu’elle n’a pas pris la substance délibérément.

Recommandé pour vous

Consultez notre Politique de confidentialité. (Nouvelle fenêtre)
Ces contenus pourraient vous intéresser