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Début du contenu

Le balado Pas perdus : carnets de création.

Pas perdus : carnets de création

  • EP1 - Premiers pas

    Tout part d'un spectacle de musique traditionnelle sur un balcon, en pleine ruelle, à Montréal. Un gigueur, comme un géant léger, émeut Anaïs Barbeau-Lavalette aux larmes. L'envie lui prend de raconter l'histoire de ces pas de danse qui semblent se perdre de plus en plus au fil du temps. Elle rencontre entre autres Yaëlle, calleuse, gigueuse et collectionneuse de pas, qui parcourt le Québec pour éviter que la tradition – et tout ce qu'elle englobe – tombe dans l'oubli.
  • EP2 - Pas de côté

    Réal est un gigueur du village de Bonaventure. L'ancien trappeur, soudeur et menuisier a fait un feu de bois et mis ses beaux souliers pour accueillir Anaïs dans son garage. Il se confie sur son quotidien aux côtés de sa Juliette, atteinte de la maladie d'Alzheimer, et réfléchit à ce qui reste lorsqu'on n'a plus la mémoire. Anaïs nous présente aussi Jérôme, un violoneux gaspésien, le plus beau des vieux jeunes qu'elle connaisse.
  • EP3 - Pas à pas

    Anaïs se demande si la gigue se danse encore autour d'elle. Et si oui, par qui? Yaëlle lui parle de soirées qui ont lieu à la salle de spectacle Bain Mathieu, à Montréal. L'animatrice s'y rend et y rencontre des gens de toutes générations, dont Elizabeth, orthophoniste, pour qui la gigue est aujourd'hui salvatrice, elle qui en était pourtant jadis gênée. Anaïs explore d'où provient cette honte qui entoure le fait de se passionner pour la gigue et la musique traditionnelle.
  • EP4 - Pas tout seuls

    Des pas résonnent dans une église de Laval. Anaïs décide d'en suivre le son. Au détour d'un corridor beige et désert, elle trouve une troupe de danse d'adolescents, Les Bons Diables. Entre en scène Éva. Elle est née d'une mère haïtienne et n'a jamais connu son père blanc. La gigue est-elle une façon pour elle d'enfin se connecter à ses racines québécoises? Anaïs tombe aussi sur Quentin, un jeune féru de jeux vidéo qui ne peut se passer de la gigue, puisque c'est par elle que se déroule toute sa vie sociale.
  • EP5 - Pas évident

    Anaïs recueille les propos des penseurs de la danse traditionnelle. Oui, des intellos de la gigue, ça existe! Luc Fleury, est un danseur professionnel qui a contribué à la modernisation de la gigue au Québec. Il raconte à Anaïs comment cette danse crée « des familles d'amis ».
  • EP6 - Pas pareils

    Anaïs se rend à Lac-Simon pour voir si la gigue fait également partie de l'histoire des Premières Nations. Elle y a de précieuses connaissances, dont Sylvain. Il se souvient que la gigue existait dans sa communauté avant même l'avènement de la télévision. Sylvain se rappelle avoir dansé pendant plusieurs jours consécutifs lors de mariages quand il était petit. Avant de partir, Anaïs s'arrête chez son ami Vince, plus jeune que Sylvain. Elle se demande s'il a lui aussi connu cette danse-là, ou si elle appartient uniquement aux plus vieux que lui. Anaïs constate les racines que partagent la gigue et les traditions des premiers peuples.
  • EP7 - Pas nécessaires

    Anaïs se rend compte que sa quête tourne autour d'un thème bien plus large que la gigue, en fin de compte : la mémoire. Elle retrouve Dominic, qu'elle appelle son « guerrier dansant » et dont on dit qu'il gigue comme une rivière. La danse lui sert d'exutoire pour sa colère. Il plonge dans des souvenirs d'enfance, dont certains très sombres. Anaïs nous fait part de sa fébrilité à l'idée de présenter le documentaire scénique qui découle de tous les « pas perdus » qu'elle a rencontrés.