Le député de Ponteix veut attirer des travailleurs d'Afrique subsaharienne
Un groupe de nouveaux arrivants assistaient à une rencontre à Regina plus tôt cette année.
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le député communautaire de Ponteix, Charles Lorimpo Lamboni, se demande pourquoi l'Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) n'organise pas de recrutement francophone en Afrique subsaharienne.
Il s'agit, dit-il, d'une forme de discrimination.
« L'ACF s'était mise dans la tête que les personnes qui seraient plus acceptées par les compagnies et les entrepreneurs viennent d'Europe ou d'Afrique du Nord. Je pense qu'on ne veut pas le dire, mais il y a encore des préjugés », constate M. Lamboni.
De son côté, le directeur général de l'ACF, Denis Simard, rappelle qu'une mission au Cameroun, en Afrique de l'Ouest, a déjà été proposée, mais qu'il est difficile d'obtenir le financement nécessaire des différents gouvernements.
La nouvelle présidente de l'ACF, Françoise Sigur-Cloutier, se dit ouverte à discuter de telles missions avec le député de Ponteix, mais rappelle qu'il faut « avoir l'acquiescement des gouvernements du Canada, de la Saskatchewan et de ceux qui nous reçoivent ».
Charles Lorimpo Lamboni promet de faire pression jusqu'à ce que son idée fasse du chemin.