Être Fransaskois, en 2012
Fransaskois réunis au Palais législatifs de Regina en décembre 2011, lors de l'annonce de l'année des Fransaskois
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
En 2012, les francophones de la Saskatchewan seront, plus que jamais, sous les projecteurs. En décembre dernier, le secrétaire provincial Wayne Elhard a décrété que 2012 sera l'année des Fransaskois, mais qui sont les Fransaskois?
De Franco-Canadiens à Fransaskois
Les premiers pionniers francophones à s'établir en Saskatchewan à la fin du XIXe et au début du XXe siècle étaient des « Franco-Canadiens de la Saskatchewan », comme on les appelait à l'époque. Ils étaient en majorité des agriculteurs, venus de l'est du Canada, de la France, de la Belgique ou des États-Unis.
Dans les années 1970, les « Canadiens-Français », d'un bout à l'autre du pays, deviennent des Acadiens, des Québécois, des Franco-Ontariens. Après avoir sondé ses lecteurs, le journal L'Eau Vive annonce, le 2 novembre 1972, que les francophones de la province seront « Désormais Fransaskois ».
Le nom est adopté entre autres par la plus jeune génération, qui crée l'AJF, l'Association jeunesse fransaskoise. Plus de 20 ans plus tard, l'organisme soulève la controverse quand il invite les élèves des écoles d'immersion à sa compétition sportive annuelle.
La question de l'inclusion
Cette polémique a mené à la création, en 2006, de la Commission sur l'inclusion dans la communauté fransaskoise. Celle-ci se penche sur l'épineuse question de l'inclusion et de l'exclusion des anglophones.
Six ans plus tard, la communauté fait face à une autre réalité : l'arrivée de nombreux immigrants francophones des quatre coins du globe. En 2012, qui peut se dire Fransaskois?
Radio-Canada se penche, lundi, sur la question :
- L'émission Midi plus (Première chaîne radio), reçoit le sociologue Wilfrid Denis qui a présidé la Commission sur l'inclusion.
- Des Fransaskois du milieu culturel discutent de l'identité fransaskoise dans le cadre de l'émission Jour de plaine (Première chaîne radio).
- Le Téléjournal Saskatchewan présente le reportage de Valérie Ouellet sur la question.