Plus de commotions cérébrales chez les jeunes hockeyeurs albertains que chez les québécois
Des jeunes hockeyeurs albertains s'entraînent à faire des mises en échec.
Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une chercheuse de l'Université de Calgary relance le débat sur les mises en échec au hockey, mais cette fois chez les joueurs pee-wee, âgés de 11 à 12 ans.
Alors qu'elles sont interdites à cet âge au Québec, elles font partie du jeu en Alberta et les blessures sont nombreuses et parfois graves.
Les mises en échec ne sont enseignées aux jeunes Québécois qu'au niveau bantam, soit à l'âge de 13 et 14 ans.
Selon l'étude, même si les jeunes Albertains pratiquent les mises en échec plus tôt que les joueurs québécois, ils subissent autant de commotions cérébrales une fois qu'ils jouent au niveau bantam.
L'équipe de l'Université de Calgary a comparé le nombre de commotions pour 995 joueurs albertains ayant deux ans d'expérience pour les mises en échec avec 976 novices québécois. En Alberta, il y a eu 272 accidents, dont 51 commotions cérébrales. Au Québec, il y a eu 244 blessés, dont 49 commotions.
Si l'Alberta adoptait le même règlement qu'au Québec, il y aurait 400 commotions cérébrales de moins par année au niveau pee-wee, estime la chercheuse Carolyn Emery.
En raison d'études précédentes sur ce sujet, Hockey USA ne permet plus aux joueurs de faire des mises en échec avant le niveau bantam.
En Ontario, les règles changeront en septembre. Les mises en échec ne seront permises que chez les joueurs élites de niveau pee-wee.
Quant à Hockey Canada, l'organisation dit revoir ses règlements annuellement, mais aucun changement n'est prévu pour la prochaine saison.
