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Candidature olympique : une semaine déterminante pour la Ville de Québec

Le maire Régis Labeaume visite le village olympique à Londres

Le maire Régis Labeaume visite le village olympique à Londres

Radio-Canada

Le maire de Québec, Régis Labeaume, passe la semaine à Londres, où il participe à SportAccord, un important congrès sportif qui réunit presque toutes les fédérations sportives internationales. C'est là qu'il devrait se faire une idée à savoir s'il va ou non de l'avant avec une candidature olympique pour les Jeux d'hiver de 2022.

« La crème du sport international est là ainsi que l'exécutif du CIO. C'est la grand-messe internationale du sport », fait remarquer le maire de Québec.

Lundi, Régis Labeaume a eu droit à une visite du village olympique, construit au coût de 12 milliards de dollars. Ce dernier servira aux compétitions lors des Jeux d'été de 2012.

Un maire en mission

Dans ses valises, Régis Labeaume a surtout une liste d'épicerie. Il veut notamment attirer plusieurs grands événements sportifs dans la capitale nationale. « Le championnat mondial de ski de fond avec notre nouvelle vedette qui est Alex Harvey. Même chose pour le patinage de vitesse courte piste », indique-t-il.

Le voyage du maire Labeaume à Londres est aussi l'occasion d'un jeu de coulisses en vue d'une candidature olympique. La Ville n'a toujours pas décidé si elle déposera une candidature pour 2022.

Rappelons qu'à son retour des Jeux olympiques de Vancouver en 2010, le maire Labeaume avait manifesté beaucoup d'enthousiasme, croyant que Québec était la ville idéale pour organiser l'événement.

Comme il l'a fait pour le Forum universel des cultures, le maire Régis Labeaume est-il en train de reculer concernant une candidature olympique de la ville de Québec?

« L'enthousiasme a baissé, c'est parce qu'on n'a pas de montagne. Quand je suis revenu de Vancouver, tous les espoirs étaient permis, le dossier de la montagne allait bien, et depuis ce temps-là, on apprend qu'on n'a pas de montagne. Alors, il faut voir. Il faut faire des analyses plus poussées », dit-il.

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