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Cœur de fermière : l’histoire touchante d’un retour à la terre

Une femme tient un cageot de raisins dans un vignoble.

Julie Aubé a aussi conçu deux ouvrages dans lesquels elle partage des recettes et techniques de conservation.

Photo : Page Facebook de Julie Aubé

Il y a cinq ans, Julie Aubé, nutritionniste depuis 2007, décide de troquer sa vie citadine pour retourner à la terre. Elle fait l’acquisition d’une ferme en Chaudière-Appalaches, à Saint-Roch-des-Aulnaies.

Depuis, elle travaille plusieurs mois par an à sa microferme où elle pratique l’agriculture biologique.

C’est ce témoignage qu’elle partage dans son ouvrage Cœur de fermière - Récits de verger, de poules et de biodiversité. Son parcours est touchant, rempli d'humour, profondément optimiste et humain.

Dans une langue enveloppante, Julie Aubé explique tout le bonheur ressenti à voir son projet démarrer, mais aussi les écueils à traverser, elle qui n'avait aucune expérience en agriculture.

Et c'est bien là son but, encourager ceux qui comme elle caressent le désir de s'installer à la campagne.

Montrer que même si on ne vient pas du milieu agricole, si le territoire nous coule dans les veines, si on a envie de le faire, et bien ça se peut.

Une citation de Julie Aubé, auteure
Couverture d'un livre qui représente une femme face à une ferme dans un décor rural.

Le récit relate cinq ans dans la vie de Julie Aubé.

Photo : Radio-Canada

Protéger l'environnement

Dans sa pratique nutritionniste, Julie Aubé, qui confie être une grande gourmande, choisit très soigneusement ses aliments. Mais pour elle, bien manger va au-delà des valeurs nutritives.

Elle souhaite connaître la provenance de ce qui atterrit dans son assiette et s'assurer que de bonnes pratiques ont été respectées.

L'agriculture a un impact sur l'environnement, il peut être plus lourd, il peut être plus léger, croit Julie Aubé. On n'a pas le choix de réfléchir aux façons de produire nos aliments, pour que les générations futures puissent encore se nourrir.

C'est aussi pour mettre en pratique sa philosophie qu'elle a créé la ferme. Elle y produit quelques légumes. Elle a également des poules en liberté et produit des œufs, selon les principes d'agroforesterie.

Tout se rend service mutuellement, les arbres vont éventuellement donner de l'ombre aux animaux, les animaux vont pouvoir grignoter les insectes, donc aider au contrôle écologique du verger. C'est une symbiose positive.

Créer un lien entre producteurs et consommateurs

L'objectif de Julie Aubé est aussi de reconnecter ceux qui travaillent la terre et le public.

Ma mission professionnelle, avec mon chapeau de nutritionniste communicatrice, c'est de créer du lien entre les mangeurs et les producteurs de mille et une façons.

Dans son récit, la fermière montre toute son admiration pour les agriculteurs qu'elle appelle ses idoles et dresse le portrait de plusieurs de ses rencontres.

Julie Aubé n'a pas complètement quitté la ville. Elle habite la moitié de l'année dans sa ferme où elle poursuit ses activités saisonnières. Pour l'autre moitié, elle retrouve sa vie citadine à Montréal. Je mets mes ailes d'oies blanches et je migre vers le sud dira l'auteure.

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