Après avoir goûté à la LNH, Raphaël Lavoie veut une autre bouchée

L’attaquant Raphaël Lavoie a eu la chance de disputer ses premiers matchs dans la Ligue nationale de hockey (LNH) cette saison. Les Oilers l’ont rappelé à deux reprises des Condors de Bakersfield et il a disputé un total de sept rencontres.

Quand tu y as goûté et que tu sais ce que tu manques, tu veux tout faire pour y retourner, mentionne l’attaquant de 23 ans.

Il avoue avoir été impressionné par la grande différence qui existe entre la façon dont les joueurs sont traités dans la Ligue américaine et dans la LNH.

Loin de critiquer le traitement que reçoivent les joueurs dans la Ligue américaine, il constate que la LNH est vraiment à un niveau supérieur.

Non seulement tu joues dans la meilleure ligue au monde, mais tu voyages en avion privé au lieu d’en autobus, il y a de la nourriture partout où tu vas, et des employés sont là seulement pour répondre aux besoins des joueurs.

Raphaël Lavoie n’a pas réussi à inscrire son nom sur la feuille de pointage avec les Oilers, mais il est tout de même satisfait de la façon dont il a joué.

Ce n’était pas facile la première fois, l’équipe ne gagnait pas et l’ambiance était tendue. J’aurais aimé contribuer, mais je me reprendrai la prochaine fois.

Lors de son premier rappel, l’attaquant sélectionné au deuxième tour du repêchage amateur de 2019 a disputé six rencontres. Il était avec les Oilers quand l’entraîneur-chef Jay Woodcroft a été congédié et remplacé par Kris Knoblauch.

À son deuxième rappel, il n’a disputé qu’une seule rencontre.

Habitué de jouer presque 20 minutes par soir dans la Ligue américaine, il n’a joué, en moyenne, qu’un peu plus que sept minutes par match avec les Oilers.

J’ai dû m’adapter à un rôle différent de ce que j’ai toujours connu, affirme-t-il, dans la Ligue américaine, on ne demande pas aux gars des deux premiers trios d’être robuste, mais au sein d’un troisième ou d’un quatrième trio dans la LNH, ce n’est pas la même chose.

Lavoie dit avoir porté une attention particulière au jeu physique ainsi qu’à son jeu défensif, depuis son retour avec les Condors, une chose que confirme son entraîneur-chef Colin Chaulk.

Raphaël comprend mieux l’importance des détails comme mieux manier son bâton, être le premier sur la rondelle et se mettre dans la trajectoire des lancers adverses, tout ça fait de lui un joueur plus complet. Il ajoute nous savons tous que son lancer est puissant et précis et nous devons pouvoir compter sur lui pour cet aspect du jeu, mais les autres aspects sont aussi importants.

Une bonne saison avec les Condors

Raphaël Lavoie connaît sa meilleure saison professionnelle. En 61 matchs, il a inscrit 27 buts et récolté 20 aides pour 47 points. La saison dernière, il avait récolté 45 points en 61 matchs.

C’est sûr que j’aimerais mieux avoir 150 buts, dit-il à la blague, mais notre trio avec Seth Griffith et Lane Pederson va bien et ce sont eux qui me passent la rondelle pour que je marque.

En début de saison, Raphaël Lavoie a fait le pari qu’il était prêt pour la LNH. Il a accepté un nouveau contrat qui lui rapportait un peu plus d’argent s’il jouait à l'échelon supérieur, mais qui lui en garantissait beaucoup moins dans la Ligue américaine.

Il n’a pas gagné ce pari, faisant partie des derniers joueurs retranchés au camp des Oilers.

C’est certain que j’étais déçu, mais ça fait partie du sport et je suis encore jeune, j’ai une belle carrière devant moi, dit-il, philosophe.

Le joueur originaire de Chambly, près de Montréal, sera à nouveau joueur autonome avec compensation à la fin de la saison.