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Les policiers de Lévis entament des moyens de pression

Un véhicule utilitaire sport du Service de police de la Ville de Lévis stationné sur un quai avec, à l'arrière-plan, le fleuve Saint-Laurent.

Les policiers de Lévis sont sans contrat de travail depuis le mois de décembre. (Photo d'archives)

Photo : Gracieuseté : Ville de Lévis

Les agents du Service de police de la Ville de Lévis (SPVL) ont commencé lundi à exercer des « moyens de pression légaux » pour dénoncer l’apparent refus de leur employeur de leur offrir des formations jugées essentielles pour assurer la qualité des services offerts à la population.

La Fraternité des policiers et policières de Lévis (FPL) précise que les moyens mis en branle se limitent pour l’instant au port de jeans ou de pantalons de combat de couleurs.

La convention collective des policiers du SPVL est échue depuis le mois de décembre. Les négociations avec la partie patronale qui ont cours depuis six mois n’ont toujours pas permis d’en arriver à une entente.

Si l’on en croit le syndicat, les discussions achoppent principalement sur les formations offertes à ses membres. Le SPVL refuserait d’assurer des formations en matière, notamment, d’intervention physique et tactique.

Formations essentielles

La FPL soutient qu’il n’y a eu qu’une seule formation de cette nature depuis 2012. Elle juge pourtant essentiel de mettre à jour les connaissances de ses membres pour préserver et améliorer la qualité de leur travail, qui consiste à protéger la population.

L’employeur refuserait également de s’engager à offrir à ses policiers la formation de conduite automobile en situation d’urgence.

Actuellement, les types de formations offertes sont minimaux et inappropriés aux besoins. C’est laissé au choix de la direction qui ne veut pas prioriser des éléments aussi importants que l’usage de la force ou la conduite en situation d’urgence. Ce sont pourtant des pratiques très sensibles dans notre métier, fait valoir le président de la Fraternité, Sébastien Douville.

Le syndicat dit vouloir enchâsser l’offre de formation continue dans la prochaine convention collective puisque depuis 10 ans, les promesses de l’employeur sur cet enjeu sont restées lettre morte .

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