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La lutte sous toutes ses coutures au Musée de la civilisation

figurine de Hulk Hogan.

Plusieurs objets sont des prêts de collectionneurs.

Photo : Radio-Canada

La lutte a la cote, à Québec. Après le spectacle SLAM! présenté au début du mois au Diamant, c’est au tour du Musée de la civilisation de faire une place toute spéciale à ce sport-spectacle dans sa nouvelle exposition Lutte. Le Québec dans l’arène.

Je ne suis pas un fan de lutte, mais je suis en train de le devenir!, dit Stephan La Roche, directeur général du Musée. On n'a pas besoin d'être un fan de lutte pour venir voir l'exposition parce qu'on va apprendre des choses, s'amuser dans l'exposition et découvrir que c'est un phénomène de société très important.

Comparer la grandeur de sa main à celle du lutteur Jean Baillargeon, apprendre quelques prises célèbres de lutte, observer un combat dans une reproduction à l’échelle du Forum ou encore du Madison Square Garden… voici quelques-unes des expériences proposées par Lutte. Le Québec dans l’arène.

Deux lutteurs en action dans une vidéo.

Les visiteurs peuvent apprendre les noms de prises de lutte dans cette vidéo en continu diffusée dans l'exposition.

Photo : Radio-Canada

La lutte, ça n’a pas toujours été populaire. Mais là, la vision du monde a tellement changé, les gens sont curieux et intéressés, et je pense que l’exposition est une bonne façon de voir ce que c’est, la lutte témoigne Loue O'Farrell, championne de lutte junior poids lourd NSPW.

Conçue en collaboration avec Robert Lepage et son équipe d'Ex Machina, l’exposition retrace l’impact du sport dans l’histoire et l’imaginaire québécois particulièrement. En passant par les démonstrations d’hommes forts, l’avènement de la télévision, les lieux et les personnalités symboliques et la perspective internationale du sport, on dresse un portrait complet de la lutte.

Dispositif d'Yvon Robert.

Un dispositif rend hommage au lutteur Yvon Robert dans l'exposition.

Photo : Radio-Canada

Je trouve ça fantastique parce qu’on sort du produit niche et on rend ça accessible. On ouvre les portes du vestiaire, dans le sens qu’on explique la magie de la lutte, ce qui a toujours été gardé secret, ajoute Pierre-Carl Ouellet, alias Perfect Creation One, ou encore le Frankenstein canadien-français, lutteur professionnel.

Dépoussiérer des souvenirs

Ce portrait est peint notamment grâce à l'exposition de 500 objets, dont la grande majorité ont été prêtés par des collectionneurs et des lutteurs québécois. Par exemple, au dispositif montrant un vestiaire de lutteur, il y a une veste de Mad Dog Vachon, portée lors de la tournée d’adieu du lutteur, un prêt de Patric Laprade, animateur et historien de la lutte.

Vitrine de figurines.

Plus de 500 objets composent l'exposition.

Photo : Radio-Canada

Il y a des moments qui allument des souvenirs, et c’est très intéressant pour le visiteur. C’est le cas du dispositif qui parle de la place qu’a eue la télévision dans le monde de la lutte : en faisant découvrir la salle à quelques visiteurs, j’ai souvent eu droit à des anecdotes, raconte Marie-Christine Bédard, chargée de projet pour l’exposition.

Les lutteurs et lutteuses du Québec sont mis en valeur tout au long de l’exposition. Yvon Robert, Édouard Carpentier, les frères Rougeau, Luna Vachon, pour ne nommer que ceux-là, sont représentés à de nombreuses reprises.

Vitrine d'objets promotionnels.

Des personnalités québécoises et américaines sont mises en valeur dans l'exposition.

Photo : Radio-Canada

Qu’ils aient cherché à nous inclure [les lutteuses], en présentant les mouvements, les femmes fortes, les lutteuses du Québec, je trouve ça génial, s’exclame Loue O'Farrell.

Collaboration renouvelée entre le Musée et Ex Machina

On avait l’envie de retravailler avec l’équipe d’Ex Machina, et on a trouvé cette idée de faire une exposition sur la lutte parce qu’on savait très bien que Robert Lepage et son équipe étaient de grands passionnés de lutte, relate Mme Bédard, faisant référence à leurs collaborations précédentes, Métissages, en 2000, et La bibliothèque, la nuit, en 2016.

Quand on a commencé le projet, en 2020, on pensait connaître notre sujet. Ces années de travail ont été fabuleuses, on a exploré des directions où on ne pensait jamais aller. On a rencontré des gens fabuleux, on a appris beaucoup de choses et pas juste sur la lutte, mais aussi sur le Québec commente Robert Lepage, metteur en scène de l’exposition.

Une statue de Louis Cyr.

Une section de l'exposition est consacrée aux débuts de la lutte et aux hommes forts.

Photo : Radio-Canada

La signature de la compagnie de création Ex Machina et de son directeur artistique, Robert Lepage, est reconnaissable. La technologie occupe une place essentielle dans l’exposition, misant sur des effets visuels diversifiés pour donner vie à plusieurs dispositifs.

Vue intérieure de la maquette.

Le Madison Square Garden est représenté à l'échelle dans l'exposition.

Photo : Radio-Canada

Lutte. Le Québec dans l’arène est à voir au Musée de la civilisation jusqu’en avril 2025.

Avec les informations de Tifa Bourjouane.

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