Soccer professionnel féminin : pas d’équipe à Québec

La future ligue professionnelle canadienne de soccer féminin Project 8 prévoit toujours lancer ses activités en 2025, mais ceux qui espéraient que la ville de Québec obtienne une équipe devront s’armer de patience.

Fondé par l’ex-joueuse de l’équipe nationale Diana Matheson, le nouveau circuit avait huit franchises à vendre au coût annoncé d’un million de dollars en vue de sa saison inaugurale.

Seuls les marchés de Vancouver, Calgary et Toronto ont pour l’instant été confirmés, mais la directrice des communications de Project 8 a confié à Radio-Canada que les ventes de toutes les équipes allaient être complétées dans les prochaines semaines.

À moins d’une immense surprise, Québec ne sera pas du nombre. Quelques investisseurs s’étaient initialement montrés intéressés, mais les principaux intervenants du soccer dans la Capitale-Nationale n’ont eu vent d’aucune avancée depuis.

Malheureusement, il n’y a pas de développement à Québec à ma connaissance, relate le directeur général de l’Association régionale de soccer de Québec, Philippe Bernard.

Même son de cloche à l’Université Laval, où une future équipe devrait logiquement jouer en attendant la construction d’un stade digne de ce nom. La directrice du Services des activités sportives, Julie Dionne, confirme qu'aucun groupe n’a approché l’institution en vue de l’arrivée d’une équipe professionnelle féminine.

Montréal plutôt que Québec?

Reste à voir maintenant si une autre ville de la province obtiendra l’une des huit franchises de Project 8. Il y a un an, Diana Matheson avait affirmé au quotidien La Presse être convaincue à 99 % qu’une équipe québécoise ferait partie de la saison inaugurale de la nouvelle ligue, mentionnant Montréal et Québec comme marchés potentiels.

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Le bassin de joueuses au Québec est énorme. Il y a tellement de talents au Québec qu’on ne peut passer à côté , vantait alors la cheffe de la direction du futur circuit.

Dans le contexte, la venue éventuelle d’une équipe à Québec serait très intéressante, réitère Philippe Bernard. Mais comme avec la Ligue professionnelle de hockey féminin, la capitale nationale semble condamnée à devoir attendre une expansion dans quelques années si Project 8 obtient le succès escompté.

D’autant plus que, contrairement au hockey, Québec n’a pas pour le moment d’infrastructure adaptée à la venue d'équipes de soccer professionnelles féminines ou masculines.