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Le coût de la vie est le « problème numéro un » en Saskatchewan, selon Carla Beck

La cheffe du Nouveau Parti démocratique de la Saskatchewan, Carla Beck, le 25 octobre 2023.

La cheffe de l'opposition officielle est aussi revenue sur la Loi sur les droits parentaux, adoptée par la province avec une disposition de dérogation. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Heywood Yu

Radio-Canada

La cheffe de l’opposition officielle néo-démocrate en Saskatchewan, Carla Beck, a affirmé que le coût de la vie représente « le problème numéro un » pour les résidents de la province, lors d'une entrevue de fin d'année.

Nous avons fait beaucoup de porte-à-porte pendant les élections partielles, et les gens nous ont raconté à quel point il est difficile pour eux d'acheter des produits alimentaires pour leur famille, déclare la cheffe du NPD. [Sans compter] le nombre de personnes qui prenaient un emploi supplémentaire juste pour payer les produits de première nécessité.

Selon Mme Beck, la suspension de la taxe sur les carburants permettrait d’améliorer les finances des Saskatchewanais.

Nous avons vu des provinces comme le Manitoba mettre en place cette mesure, déclare-t-elle. [Elle] permettrait de mettre plus de 300 dollars dans les poches des citoyens.

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Un cadran illustre le passage de 2023 à 2024.

Carla Beck s’inquiète aussi des difficultés rencontrées par la population pour accéder aux services de santé dans la province.

Elle cite notamment le manque de médecin de famille dans certaines villes, les problèmes liés à l’accueil dans les salles d’urgence, ou encore l'incapacité des femmes du sud de la province à avoir accès aux mammographies.

En même temps, les travailleurs de la santé se plaignent de faire des heures supplémentaires forcées, note Mme Beck.

La cheffe de l'opposition officielle est aussi revenue sur la Loi sur les droits parentaux, adoptée par la province avec une disposition de dérogation.

Ça a été une question très conflictuelle. Il n'y a pas de débat sur le fait qu'il est important que les parents soient impliqués dans l'éducation de leurs enfants.[...] Nous y sommes tout à fait favorables, soutient Carla Beck.

Après la session d'urgence, le premier ministre n'a pas voulu en parler [...] C'était incroyablement frustrant, étant donné qu'ils connaissaient aussi, au départ, les impacts très réels que l'introduction de ce projet de loi [...] allait avoir sur les enfants déjà vulnérables dans nos salles de classe, déplore-t-elle.

Selon Carla Beck, le gouvernement a voulu détourner l’attention de problèmes comme ceux touchant le domaine de la santé ou le coût de la vie, en introduisant cette loi.

Mme Beck remet aussi en question la participation de la province à la COP28, qui s’est tenue ce mois-ci à Dubaï.

Le gouvernement a décidé d'entreprendre le voyage le plus coûteux qu'un gouvernement ait jamais fait dans cette province et de faire ce choix seul, déclare-t-elle. Nous sommes la seule province à avoir payé près d'un million de dollars pour un pavillon à la COP 28.

[Scott Moe] dit qu'il est là pour parler du Canada et de l'industrie pétrolière et gazière de la Saskatchewan, mais les experts en environnement et en politiques disent que ses affirmations ne sont pas toutes exactes.

Une citation de Carla Beck, cheffe de l'opposition officielle de la Saskatchewan

Dans la perspective de l’élection provinciale d’octobre 2024, Carla Beck se dit enthousiaste à l'idée d'entamer la nouvelle année et de poursuivre la bonne lancée de son parti.

Je pense que le succès que nous avons remporté l'année dernière, en obtenant trois sièges [au Parlement], est dû au fait que nous nous sommes concentrés sur la construction du parti, sur le retour à l'essentiel [ou] sur ce qui intéresse les gens, affirme Mme Beck.

Nous savons que nous avons beaucoup de travail devant nous et nous sommes impatients de continuer, conclut Carla Beck.

Avec les informations d’Adam Hunter

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