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Archives4 novembre 1993 : Sheila Copps brise un nouveau plafond de verre à la Chambre des communes

Sheila Copps en train de bercer sa fille le 27 mars 1987.

Sheila Copps a été la première femme à devenir vice-première ministre du Canada et la première députée siégeant à la Chambre des communes à avoir un bébé.

Photo : CBC

Radio-Canada

Le 4 novembre 1993, Sheila Copps devient la première femme à être nommée vice-première ministre du Canada. Comme le rappellent nos archives, la députée d’Hamilton-Est a accompli plusieurs premières en politique fédérale et est aussi devenue une coqueluche pour plusieurs féministes du Canada.

Une première au gouvernement canadien

Le 4 novembre 1993, le premier ministre élu fédéral, Jean Chrétien, convie à la résidence du gouverneur général du Canada Ray Hnatyshyn les députés du Parti libéral du Canada invités à devenir ministres dans son cabinet.

Ah là, là, elle, elle doit être bien contente. Madame Copps, une autre représentante de l’Ontario.

Une citation de Bernard Derome

Le chef d'antenne Bernard Derome décrit l'assermentation de Sheila Copps au cabinet du premier ministre Jean Chrétien.

Le chef d'antenne Bernard Derome anime le 4 novembre 1993 une émission spéciale, Cérémonie d’assermentation, qui, en direct d’Ottawa, présente la cérémonie d’assermentation du cabinet de Jean Chrétien.

Une femme se lève.

C’est la députée d’Hamilton-Est à la Chambre des communes, Sheila Copps.

Elle s’apprête à réaliser une grande première en politique fédérale canadienne.

Sheila Copps prête serment comme ministre de l’Environnement.

Elle devient aussi la première femme vice-première ministre de l’histoire du Canada.

Elle occupera cette haute fonction ministérielle jusqu’en juin 1997.

Faire sa place

Faire sa place, et briser les plafonds de verre qui empêchent les femmes d’accéder aux plus hautes fonctions politiques, caractérise la carrière de Sheila Copps.

C’est en 1981 qu’elle devient députée au Parlement de l’Ontario.

En septembre 1984, Sheila Copps rejoint l’arène fédérale en étant élue députée d’Hamilton-Est à la Chambre des communes.

Reportage biographique du journaliste Daniel Lessard sur Sheila Copps

En juin 1985, elle est une des protagonistes d’un incident célèbre à la Chambre des communes qu’évoque ce reportage biographique du journaliste Daniel Lessard daté du 27 janvier 1999.

Sheila Copps reçoit alors en plein visage lors d'un échange en anglais un commentaire extrêmement sexiste de la part du ministre de la Justice du Canada John Crosbie.

Ce dernier vient de lui ordonner de se calmer en l’appelant  mon bébé .

Furieuse, la députée rétorque au ministre de la Justice « qu’elle est une membre dûment élue du Parlement du Canada »,  qu’elle n’est le bébé de personne  et qu'elle exige des excuses.

Elle confronte même dans le foyer de la Chambre des communes John Crosbie, lui expliquant que ses propos étaient profondément dégradants pour elle et toutes les femmes.

Cette altercation – et d’autres gestes spectaculaires de Sheila Copps contre des ministres masculins du gouvernement de Brian Mulroney – lui vaudra de devenir une coqueluche de plusieurs féministes canadiennes.

Briser les plafonds de verre

Je pense qu’il y a beaucoup de femmes qui n’entrent pas en politique parce qu’elles pensent qu’il faudrait faire leur choix entre une famille et faire de la politique […] J’espère démontrer que c’est possible, comme beaucoup de femmes le font d’ailleurs, de faire deux carrières.

Une citation de Sheila Copps, 1987

C’est en 1987 que Sheila Copps brise ce qui est alors son premier plafond de verre à la Chambre des communes.

Reportage de la journaliste Michelle Simard avec Sheila Copps qui vient de devenir la première députée siégeant à la Chambre des communes à donner naissance à une enfant.

Le 27 mars 1987, un reportage de la journaliste Michelle Simard tourné dans un hôpital d’Ottawa présente la députée qui vient d’accoucher, le jour précédent, d’une petite fille.

Sheila Copps entend faire de cette naissance une preuve que les femmes peuvent cumuler à la fois les rôles de mère et de parlementaire.

D’ailleurs, la nouvelle maman est retournée à la Chambre des communes après une absence de six semaines.

Elle prend alors l’habitude d’amener sa nouvelle née à son bureau du Parlement du Canada pour la nourrir.

Plus tard dans sa carrière, Sheila Copps brise un autre plafond de verre en politique fédérale.

En 1990, elle devient la première femme à poser sa candidature à la direction du Parti libéral du Canada après l’annonce du départ de John Turner.

Elle termine troisième après Jean Chrétien et Paul Martin.

En 2004, Sheila Copps récidive et tente de succéder à Jean Chrétien comme cheffe libérale.

Elle est cependant vaincue par Paul Martin.

Le 19 mai 2004, après 19 ans comme députée fédérale, Sheila Copps annonce qu’elle se retire de la vie politique.

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