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Mon premier bal de finissants : de jeunes immigrants racontent leur expérience

Trois jeunes femmes posent devant une caméra.

Réonia Niyokwizera (première à droite), en 12e année à l’école secondaire Lamothe-Cadillac de Windsor, est allée à London avec ses amies pour célébrer la fin du secondaire.

Photo : Avec Autorisation de Réonia Niyokwizera

Les futurs diplômés du secondaire issus de l’immigration estiment que le bal des finissants fait partie des événements incontournables de leur vie. Bon nombre d’entre eux affirment que la fête marquant la fin des études secondaires doit être immortalisée.

Je crois que [le bal] est une chose que tu fais une fois dans ta vie. Ce n'est pas une chose qu’on fait chaque jour, explique Réonia Niyokwizera, étudiante de 12e année à l’école secondaire Lamothe-Cadillac de Windsor.

Comme son école n’a pas organisé de fête cette année, elle a décidé de vivre ce moment comme il se doit en se rendant à London pour célébrer avec ses amies.

On s'est bien amusées. Je n’ai pas fait des choses que je vais regretter dans la vie. Je suis bien contente et fière, raconte la jeune femme d'une voix rassurante.

J'étais trop excitée. Je suis allée à London avec une autre amie. On avait hâte d’y aller.

Une citation de Réonia Niyokwizera, en 12e année à l’école secondaire Lamothe-Cadillac

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Réonia Niyokwizera ajoute qu'après le dîner et la prise de photos de groupe pour immortaliser le moment, elle et ses amis ont dansé jusqu’à minuit.

L'étudiante a profité de l'occasion pour rester à London avec son groupe pendant deux jours avant de revenir à Windsor.

De son côté, Exauce Bakumbane, peu friand des rencontres sociales, n’est pas resté indifférent.

Je me suis dit qu’il faut que j'y aille et que je vois comment les choses se passent. Je voulais socialiser avec des amis, explique-t-il.

Je me suis préparé comme si j’allais faire un mariage, poursuit-il avec le sourire.

 Exauce Bakumbane est dans le parc le jour de son bal

Exauce Bakumbane avait hâte de voir comment son école organiserait une grande fête en considérant les goûts de chacun.

Photo : Avec Autorisation d'Exauce Bakumbane

Pour moi, c'était une dernière fête pour voir mes amis avant de commencer l’université. C'était un moment de réunion, de partage et de se rappeler les choses qui nous sont arrivées de la 7e à la 12e année.

Une citation de Exauce Bakumbane, finissant

Le jeune homme affirme avoir acheté son parfum préféré et son coiffeur avait été averti deux semaines plutôt.

Son établissement, l'école secondaire E.J Lajeunesse, avait demandé à chaque participant de choisir un repas et une musique de son goût.

Lorsque le dîner et la séance des photos ont pris fin, Exauce Bakumbane a continué la fête chez un ami autour d'une piscine, confie-t-il.

La contribution des familles

Réonia Niyokwizera dit avoir réussi sa fête qui lui a coûté 300 $ et qu'elle a pu payer en travaillant quatre heures par semaine en parallèle de ses études.

Je crois normalement que les filles utilisent beaucoup d'argent pour [le bal]. Moi, j’ai cherché des solutions, j’essaie de ne pas utiliser tout mon argent, fait-elle remarquer.

Elle affirme que sa famille apporte une contribution elle aussi, notamment sa sœur qui s'est occupée de sa coiffure pour éviter d'autres dépenses dans un salon professionnel.

Nous nous entraidons, se réjouit Marie Rose Ndanibenga, sa mère, une maman monoparentale de six enfants.

En revanche, Exauce Bakumbane, lui, ne s'est pas posé de question au sujet des finances. Ses parents avaient fait des économies depuis son entrée en 12e année. On voudrait bien lui offrir un petit festin lié au succès, une manière de couronner le succès de notre enfant, explique son père, Basile Bakumbane.

M. Bakumbane estime que la fête de son fils lui a coûté autour de 700 $.

Selon Basile Bakumbane, une fête du genre pour tout enfant qui finit sa 12e année est comme une sorte de devoir parental.

Je crois que c’est une manière de récompenser l'enfant, d'encourager notre investissement qui arrive au bon port, conclut-il.

La saison des bals commence dès la mi-mai en Ontario.

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