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Pas d’excuses de François Legault pour sa volte-face quant au 3e lien

Un homme, l'air soucieux, est derrière un lutrin lors d'une conférence de presse.

Quelques heures après son gazouillis, le premier ministre François Legault a précisé qu'il «faut distinguer la laïcité et notre patrimoine» dans un nouveau tweet. (archives)

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

C’est le premier ministre François Legault qui a pris l’ultime décision d’abandonner le volet autoroutier d’un troisième lien entre Québec et Lévis. Il dit assumer son choix, mais refuse de s’excuser « pour avoir pris la meilleure décision pour les Québécois. »

Le premier ministre a pris la parole quelques heures après avoir rencontré ses députés de Chaudière-Appalaches et de la région de la Capitale-Nationale. L'objectif de la réunion était de faire le point sur la décision qui a soulevé la grogne et déçu des citoyens de la grande région de Québec.

Quand les données changent, il faut revoir la décision qu’on avait prise avant les élections. C’est ma responsabilité.

Une citation de François Legault, premier ministre du Québec

François Legault dit avoir pris connaissance de nouvelles données le 5 avril dernier. Il a alors constaté une baisse importante des temps de parcours sur les ponts de Québec et Pierre-Laporte. À un point tel que financièrement ce n’est pas justifiable de faire un troisième lien autoroutier, a-t-il expliqué.

Tout sur le 3e lien Québec-Lévis

Consulter le dossier complet

La ville de Québec vue d'un paquebot sur le Saint-Laurent.

Le gouvernement évalue que, compte tenu des délais et de l’inflation, un lien autoroutier entre Québec et Lévis coûterait 10 milliards de dollars à l’État québécois.

Aller le plus rapidement possible

Le député de Lévis, Bernard Drainville, souhaite que le projet de troisième lien exclusivement consacré au transport en commun soit en cours de réalisation d’ici les élections de 2026.

La volonté du premier ministre est plutôt d'aller le plus vite possible sans se donner un objectif précis. Vous savez, je ne suis pas très patient. Il me semble qu’on serait capables d’en faire un bout d’ici trois ans et demi, a-t-il laissé entendre.

Cependant, il faut d’abord établir le tracé et le moyen de transport collectif utilisé pour circuler dans le tunnel.

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