Un automobiliste de la N.-É. doit retirer des accessoires de police de sa voiture
La GRC en Nouvelle-Écosse a pris sa première mesure en vertu de la loi provinciale concernant les répliques de voitures de police, introduite à la suite du meurtre de 22 personnes lors de la tuerie de Portapique en 2020.
Photo : CBC
Prenez note que cet article publié en 2022 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La GRC en Nouvelle-Écosse a pris sa première mesure en vertu de la loi provinciale concernant les répliques de voitures de police introduite après la fusillade qui a fait 22 morts en avril 2020.
Le tireur responsable de la fusillade qui a commencé à Portapique conduisait une réplique de voiture de police.
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En réponse, la province a présenté une loi pour encadrer la gestion du matériel de police désuet.
Cette loi interdit aux gens de posséder certains articles, y compris des voitures qui pourraient être confondues avec des véhicules de police.
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Le mois dernier, la GRC du district d'Annapolis a reçu une plainte d'un membre du public au sujet d'un véhicule qu'il avait repéré dans le secteur.
C'était une Ford Taurus qui avait une barre de poussée à l'avant et un insigne identifiant les véhicules construits avec des moteurs destinés à la police.
Ce qu’on comprend, c’est que le véhicule a été acheté et importé de l'Ontario, et qu'il ne s'agit pas d'un véhicule de la Nouvelle-Écosse
, explique l’agent Chris Marshall.
Nous savons que ce n'était pas un véhicule de la GRC, mais nous ne savons pas à quelle agence il appartenait avant d'être mis hors service.
Il n'y avait pas de lumière, pas de radio, rien de tout ça!
L’agent Marshall dit que l’insigne et la barre de poussée étaient les seuls éléments qui identifiaient la voiture comme un ancien véhicule de police.
Compte tenu de l'inquiétude qui nous a été exprimée par le membre du public et du fait qu'il s'agit d'une voiture de police désaffectée, nos membres ont décidé que le véhicule était soumis à loi et ils ont décidé de délivrer l'avis, comme l'exige la loi.
L’agent Marshall confirme que le propriétaire du véhicule a volontairement remis les deux objets, qui ont depuis été détruits.
Avec les informations de Blair Rhodes, de CBC