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45e Gala de l’ADISQ : revivez notre couverture en direct

Daniel Bélanger, Alexandra Stréliski et Kanen ont chacun et chacune remporté deux prix Félix dimanche soir.

Louis-José Houde

Louis-José Houde anime dimanche soir son 18e et ultime Gala de l'ADISQ.

Photo : ADISQ / Oumayma B. Tanfous

Faits saillants

  • La jeune autrice-compositrice-interprète innue Kanen a remporté un deuxième Félix dimanche soir, cette fois-ci dans la catégorie de l'artiste autochtone de l'année pour son premier album Mitshuap.

  • Le premier Félix de la soirée, celui du spectacle de l'année, a été remporté par Michel Rivard pour Le tour du bloc.

  • Daniel Bélanger, qui a déjà remporté trois prix Félix au Gala de l'industrie et au Premier Gala de l'ADISQ mercredi, pourrait remporter quatre trophées supplémentaires dimanche.

  • Lisa LeBlanc et Alexandra Stréliski, qui suivaient Daniel Bélanger au chapitre des nominations totales, pourraient remporter respectivement cinq et quatre statuettes ce soir.

  • C'est ce qui conclut notre couverture en direct du 45e Gala de l'ADISQ. Merci d'avoir été des nôtres!

  • Le dernier prix de la soirée a été remis au groupe acadien Salebarbes, qui a remporté le prix de la chanson de l'année pour Gin à l'eau salée. L'animateur de la soirée Louis-José Houde a conclu son dernier gala avec un message fort pour la survie du français au Québec.

    À l’origine, quand ils m'ont demandé d'animer le Gala de l'ADISQ, ma principale raison [pour accepter] n'était même pas l'amour de la musique, mais plutôt l'amour de la langue française. Je trouve ça beau la langue québécoise, je trouve ça riche et je trouve que c'est la plus belle chose qu’on possède. Mais une langue, ça peut mourir, c'est déjà arrivé ailleurs, a-t-il affirmé.

    Une langue qui n’est plus chantée est une langue morte; une langue vivante est une langue qui est chantée. Continuez de chanter chers amis, plus que jamais, continuez de chanter.

    Louis-José Houde sur scène.

    Louis-José Houde a conclu son animation de 18 ans à la barre du Gala de l'ADISQ avec une lettre d'amour à la langue française.

    Photo : ADISQ / Jean-François Leblanc

  • Alors que le gala tirait à sa fin, Les Cowboys Fringants ont mis la main sur le Félix du groupe ou duo de l'année, déterminé par l'Académie de l'ADISQ ainsi que par un vote du public, qui a préféré le groupe devant 2Frères, Bleu Jeans Bleu et Les Trois accords.

    Cette année, on a appris qu'on n'était pas quatre dans les Cowboys Fringants, mais huit millions, a affirmé JF Pauzé des Cowboys en remerciant le public québécois, qui a continué cette année d'appuyer le groupe éprouvé par le cancer de Karl Tremblay, qui était absent lors du gala.

    Les trois membres du groupe s'enlacent en souriant sur scène.

    Marie-Annick Lépine, Karl Tremblay et Jean-François Pauzé du groupe Les Cowboys Fringants

    Photo : Antoine Meunier

  • En fin de soirée, le Gala de l'ADISQ a invité le rap sur scène avec un numéro piloté par Loud, Raccoon et le groupe Muzion, qui a interprété pour l’occasion La vi ti nèg, véritable ver d’oreille sorti en 1999.

    Le duo se tient debout l'un près de l'autre.

    Jenny Salgado, alias J. Kyll et Stanley Rimsky Salgado, alias Imposs, du groupe Muzion

    Photo : Radio-Canada / Hamza Abouelouafaa

  • La pianiste Alexandra Stréliski s’est illustrée à nouveau dimanche soir en remportant le convoité prix de l’artiste féminine de l’année, devant Ginette Reno, Guylaine Tanguay, Lisa LeBlanc et Roxane Bruneau. Il s'agit de son deuxième Félix de la soirée, après celui de l'artiste de l'année - rayonnement international. Chapeau!

    Alexandra Stréliski sur le plateau

    Alexandra Stréliski est sacrée artiste féminine de l'année.

    Photo : La production est encore jeune / Karine Dufour

  • Daniel Bélanger a remporté son deuxième Félix de la soirée, et son cinquième cette année sur une possibilité de neuf, alors qu’il a été sacré artiste masculin de l’année. Il a coiffé au fil d'arrivée FouKi, Ludovick Bourgeois, Patrice Michaud et Richard Séguin.

    Daniel Bélanger sur scène.

    Daniel Bélanger poursuit sa lancée avec un deuxième Félix dimanche soir, et un cinquième au total cette année.

    Photo : Facbeook / DanielBelangerOfficiel

  • Daniel Bélanger a reçu les honneurs dans la catégorie auteur.e ou compositeur.trice de l'année pour son album Mercure en mai. La catégorie, reconnue pour récompenser souvent des hommes, était cette année paritaire dans les nominations. Il s'agit du quatrième Félix de Daniel Bélanger en 2023.

    Kanen a par la suite reçu son deuxième Félix de la soirée dans la catégorie artiste autochtone de l'année. Elle a renouvelé le cri du coeur des artistes autochtones lancé mercredi lors du Premier Gala en réitérant la nécessité de faire jouer la musique des Premières nations dans les radios commerciales.

    Kanen, Révélation de l'année Radio-Canada en 2022-2023, s'entretient avec Louis-Philippe Ouimet.

  • Après un interlude musical signé Clay and Friends et Pierre Kwenders, le duo derrière le titre Côté passager, Roxane Bruneau et Souldia, sont venus présenter le prix de l'artiste de l'année - rayonnement international. Le Félix a été remis à la pianiste Alexandra Stréliski, qui a trimballé son dernier album Néo-Romance un peu partout dans la dernière année, notamment en Europe.

    Alexandra Stréliski assise sur un banc

    Alexandra Stréliski

    Photo : Gracieuseté : Emmanuelle Girard

  • Alors que la soirée allait bon train, Alexandra Stréliski et Daniel Bélanger sont montés sur scène pour s’installer chacun devant leur piano, l’un face à l’autre. Ensemble, ils ont interprété J’entends tout ce qui joue (dans ta tête), chanson tirée du dernier album de Daniel Bélanger.

    Daniel Bélanger regarde la caméra.

    Daniel Bélanger

    Photo : Facebook/DanielBelangerOfficiel - Francis Champoux

  • L'autrice-compositrice-interprète Kanen, originaire de Uashat-Maliotenam, remporte son premier Félix en carrière à l'âge de 24 ans, celui de la révélation de l'année. Elle s'est ainsi illustrée devant Bibi Club, Calamine, Francis Degrandpré et Jeanick Fournier.

    L'artiste pose en studio dans une photo en noir et blanc.

    Le premier album de Kanen, « Mitshuap », est empreint d’une grande douceur et d’une énergie punk.

    Photo : shuen_photo