•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

À Rome, la course contre le temps de Nadal et de Djokovic

Il tire la langue en servant.

Rafael Nadal à Rome

Photo : Getty Images / Clive Brunskill

Agence France-Presse

À moins de trois semaines de son probable ultime Roland-Garros, Rafael Nadal n'a plus que Rome pour retrouver ses repères sur terre battue, alors que Novak Djokovic espère tourner la page de son décevant début d'année.

C'est peut-être la dernière fois que Rafa et Djoko sont les deux attractions d'un Masters 1000. C'est peut-être la première fois qu'une telle affiche avec deux joueurs qui ont remporté à eux deux 46 tournois du grand chelem laisse quelques regrets aux organisateurs et aux spectateurs.

Signe supplémentaire que le tennis entre dans une nouvelle ère, les 87es Internationaux d'Italie sont d'abord l'édition d'un rendez-vous manqué.

Attendu avec impatience depuis son sacre aux Internationaux d'Australie, son premier titre majeur, Jannik Sinner, nouvelle vedette du sport italien à 22 ans, a dû faire une croix sur le rendez-vous romain à cause de douleurs à la hanche droite.

À son forfait s'est ajouté celui du nouveau phénomène de la terre battue, Carlos Alcaraz, blessé à l'avant-bras droit.

Il faudra donc se contenter des vétérans. Et rien ne dit qu'ils resteront dans la capitale italienne jusqu'à la finale programmée le 19 mai.

L'Espagnol, à bientôt 38 ans, est venu à Rome pour consolider les progrès montrés entre Barcelone, son tournoi de reprise après une pause forcée de trois mois, et Madrid où il a chuté en huitièmes de finale.

Le tournoi romain qu'il a remporté à 10 reprises, la dernière en 2021, doit lui permettre de décider s'il se présentera ou non dans son jardin de Roland-Garros (26 mai-9 juin), où il ne jouera que s'il se sent suffisamment prêt.

Je ne suis certain de rien, je ne sais pas ce qui peut arriver, avait-il dit après son élimination à Madrid, échaudé par les galères physiques qu'il enchaîne depuis deux ans.

S'il commencera contre un joueur issu des qualifications, Rafa, 305e mondial après sa saison 2023 quasi blanche, aura fort à faire dès le deuxième tour contre le Polonais Hubert Hurkacz, 9e à l'ATP.

Le Serbe de 36 ans se retrouve lui dans une position inhabituelle. Il est toujours no 1 mondial, mais il n'a pas encore remporté de titre à ce stade de la saison, ce qui ne lui est arrivé depuis son explosion au plus haut niveau qu'une fois, en 2022.

Après avoir capitulé en demi-finales à Monte-Carlo face au Norvégien Casper Ruud, Djoko a renoncé au tournoi de Madrid pour s'entraîner à Belgrade.

À Rome, il disputera seulement son cinquième tournoi de la saison, mais son objectif est d'être performant à Roland-Garros, avant d'enchaîner avec Wimbledon, les JO et le retour sur dur aux États-Unis.

Dans la capitale italienne, il s'est imposé 6 fois en 12 finales.

Cette année a été un peu différente pour moi, je n'ai pas encore retrouvé mon meilleur niveau de tennis et j'espère que je le ferai à Roland-Garros, a-t-il dit la semaine dernière.

Si Nadal et Djokovic sont dans le flou, d'autres cadors ont plus de certitudes, comme le Grec Stefanos Tsitsipas, sacré à Monte-Carlo, ou le Russe Andrey Rublev qui s'est imposé à Madrid.

Le tableau féminin pourrait lui voir un nouvel épisode du duel entre la no 1 mondiale Iga Swiatek et sa dauphine Aryna Sabalenka, arbitré par Elena Rybakina, sacrée l'an dernier à Rome.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Sports

Analyses, chroniques et bien plus encore! Suivez l’actualité sportive au-delà des résultats.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Sports.