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ArchivesQuand Jean Beaudin nous décrypte son cinéma

Jean Beaudin en 1993.

Le cinéaste québécois Jean Beaudin est décédé le 19 mai 2019.

Photo : Radio-Canada / Robert Baron

Radio-Canada

Le 18 mai 2019 décédait le réalisateur et scénariste québécois Jean Beaudin. Souvent interrogé sur son cinéma, il a donné, par le biais de plusieurs entrevues diffusées à Radio-Canada, plusieurs clés qui aident à décrypter ses films.

Un décès subit

La journaliste Catherine Kovacs nous rappelle dans ce reportage biographique, présenté au Téléjournal le 21 mai 2019, le parcours de l’œuvre cinématographique et télévisuelle de Jean Beaudin.

Reportage biographique de la journaliste Catherine Kovacs détaillant le parcours du cinéaste Jean Beaudin. Le Téléjournal est animé par Céline Galipeau.

J. A. Martin photographe, Le matou, Being at Home with Claude, sur le grand écran, mais aussi Les filles de Caleb au petit écran, en sont des moments inoubliables.

Mais comment le cinéaste a-t-il conçu et réalisé ses films?

Jean Beaudin nous en explique certaines clés dans des entrevues qu’il a accordées à la télévision de Radio-Canada.

J.A. Martin photographe

Après quelques films qui rencontrent peu d'impact ou l'admiration des critiques, Jean Beaudin réalise J. A. Martin photographe qui, en 1977, connaît un grand succès.

Interview de Jean Beaudin sur son parcours et sur la réalisation de son film J.A. Martin photographe.

Le rôle féminin principal vaut notamment à Monique Mercure un prix d’interprétation au Festival de Cannes.

Lors d’une entrevue présentée à l’émission Ciné-magazine le 6 février 1977, Jean Beaudin raconte comme il a écrit, avec l’acteur Marcel Sabourin, le scénario qui relate une histoire de couple dans le Québec rural de la fin du 19e siècle.

Jean Beaudin explique aussi qu’il a choisi de situer l’action à cette époque-là parce que le rythme de vie y était plus lent.

Cette lenteur lui permettait notamment d’exprimer plus adéquatement l’intimité des personnages à l’écran.

Le matou

Le 15 janvier 1985, alors qu’il vient tout juste de finaliser le tournage de son nouveau film, Jean Beaudin accorde une entrevue à l’animatrice de Coup d’œil magazine.

Suzanne Lévesque interviewe Jean Beaudin à propos de la réalisation de son film Le matou.

Suzanne Lévesque rappelle au cinéaste que le film dont il vient de terminer la réalisation, Le matou, est très attendu du public québécois.

Jean Beaudin avoue que les premières semaines de production ont été difficiles.

Son film, adaptation du populaire roman éponyme d’Yves Beauchemin, a été achevé en cinq mois, de septembre 1984 à janvier 1985.

Il y a beaucoup d’acteurs qui jouent dans le film et qu’il fallait les diriger simultanément.

L’équipe devait aussi se dépêcher pour tourner les scènes qui se déroulaient à l’été alors que s’amenaient rapidement l’automne et l’hiver.

Being at Home with Claude

En 1992, Jean Beaudin adapte pour le cinéma la pièce de théâtre Being at Home With Claude de l’auteur René-Daniel Dubois.

Le sujet traité dans cette pièce de théâtre est très délicat.

Yves, un prostitué homosexuel, a assassiné son amant Claude et avoue peu à peu à un policier les raisons qui ont motivé son geste.

C’est un film sur l’amour et la passion, confirme le réalisateur Jean Beaudin à l’animateur Michel Désautels de l’émission Studio libre, le 3 février 1992.

Michel Désautels interviewe le cinéaste Jean Beaudin et l'acteur Roy Dupuis sur la réalisation du film Being at Home With Claude.

Jean Beaudin explique que sa décision d’utiliser au début du film le noir et le blanc, puis de passer à la couleur, délimite des moments distincts dans la trame narrative de son œuvre.

Il précise par ailleurs qu’il existe des scènes dans le film qui n’apparaissent pas dans la pièce de théâtre.

C’est le cas notamment de la rencontre dans un parc de Montréal d’Yves et de Claude.

L’acteur Roy Dupuis, qui joue le rôle d’Yves, raconte à Michel Désautels que sa formation à l’École nationale de théâtre l’avait peu préparé pour interpréter certaines scènes du rôle d’Yves.

On a dû répéter en premier la scène de nature sexuelle du début du film, confie Roy Dupuis.

Puis, le texte demandait d’exprimer dans des mots une gamme d’émotions rarement explorées et exposées au cinéma.

C’était un exercice très difficile, s'accordent à dire Roy Dupuis et Jean Beaudin.

Par son art, Jean Beaudin nous a montré plusieurs aspects de la passion existant dans la société québécoise.

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